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 still loving you (isla)

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Jace Gallagher
Jace Gallagher

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MessageSujet: still loving you (isla)   still loving you (isla) EmptyLun 31 Juil - 0:09


- Every breath you take, and every move you make, every bond you break, every step you take, i'll be watching you. / ✩

J'admirais tout le travail que j'avais fourni aujourd'hui chez les Glanmor. J'avais pas chômé. Les box des chevaux étaient propres, nets. Tout était nettoyé de fonds en comble. Bien qu'au départ réticent, c'est avec un certain plaisir que je me levais tout les matins pour m'occuper des chevaux et du haras. A la base, ce métier je n'y aurais jamais songé. Il y a sept ans, je bossais dans un club de nuit. Je m'occupais des boissons, je satisfaisais tout les moindres désirs des clients et j'aimais ça. Aujourd'hui, la foule, ce n'est plus pour moi. J'étoufferais en quelques secondes à peine. Je ne suis pas devenu l'homme qui murmure à l'oreille des chevaux, mais presque. Leur compagnie me suffit amplement. Ils ne connaissent rien de mon passé et c'est ça qui compte. D'ailleurs, les Glanmor non plus. Du moins, pas dans les détails, mais ils en savent bien assez. J'ai pas envie de passer pour l'ex taulard qui a tué un homme de ses propres mains. Ils savent juste que j'ai fais de la prison, rien de plus. Ils n'ont pas cherché à savoir non plus et je les remercie pour ça. Monsieur Glanmor, mon patron, est un vrai mentor. Il m'aide vraiment et il envoie du lourd. Ce mec est carrément respectable. Comme toute sa famille. Yara est un amour avec moi et sa gosse, n'en parlons même pas. Un amour de petite fille. Ces gens-là m'offrent une chance de me faire une nouvelle place dans cette nouvelle vie qui m'effraie. Tout ces gens que je côtoyais avant, avant le drame, la peur, la honte d'affronter leurs regards. Ce soir, j'avais besoin, après cette longue journée de travail, de sortir un peu. Histoire de m'aérer l'esprit. Besoin de marcher. Besoin de visiter ma ville. Me rappeler les bons souvenirs. Me faire du bien, tout simplement. Après m'être douché et changé, c'est au centre ville que je m'étais réfugié. Mais à peine ai-je garé ma voiture, enfin celle que mr glanmor m'avait autorisé à prendre, une longue vague de chaleur parcourue mon corps tout entier. La foule de la ville. Rien qu'en l’apercevant, j'avais chaud, la tête qui tourne. Cette appréhension, cette peur, il fallait que je la combatte. Après une grande inspiration, je descendis de la voiture. Elle est là, la différence. Avant, la foule, la ville était mon élément. Aujourd'hui, j'en ai peur, je la crains. Les regards portés sur moi me déstabilisent. Tout ces regards, que je juge portés sur moi, me transpercent en plein coeur. Non, pourtant je ne suis pas le centre du monde. Et pourtant, j'en ai l'impression. Je veux faire demi-tour, mais une silhouette plantée devant cette vitrine m'en empêche. Cette silhouette qui hantait mes rêves les plus agréables et doux. Mes rêves qui me réconfortaient dans les moments les plus durs, les plus sombres. Ces quatre lettres à jamais gravées en moi. La seule personne qui avait le don de me faire planer rien qu'en me regardant. Elle était là, devant cette vitrine, le regard perdu. Elle semblait perdue dans ses pensées. Elle semblait vide. Mon seul amour. Après un long ravalement de salive, j'hésitais. Partir. M'avancer. Impossible de bouger. Je ne pouvais pas l'affronter, pas encore. La dernière fois, pendant les soins de Nash, c'est elle qui s'était presque enfuie. Elle m'avait fuit. Et j'ai compris. Je la comprend encore. Je n'ai pas envie de la forcer. Après tout, c'est moi, pendant sept années qui l'ai refusée. Non. Je peux pas partir. J'ai besoin de l'approcher. Besoin de lui expliquer. J'ai besoin d'elle. Tout simplement. Mon oxygène. Ma Isla. Ma princesse. Elle semble si différente. Je m'avance. C'est décidé. Une fois arrivé à sa hauteur, je lance doucement, la voix tremblante, tout en mettant la main sur son épaule. - Isla. - Un frisson parcoure mon corps tout entier. Putain. Isla. Aides-moi.
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MessageSujet: Re: still loving you (isla)   still loving you (isla) EmptyLun 31 Juil - 15:56


- Every breath you take, and every move you make, every bond you break, every step you take, i'll be watching you. / ✩
C'est le genre de journée où la mécanique du quotidien vous perd. Vous êtes ordonnés, vous suivez les points routiniers comme si de rien était. Un lot de nombreuses habitudes qui deviennent dures. Avec le temps, tout cela paraît anodin et l'on s'interroge encore sur sa remise en cause. Allongée sur le canapé, la joue enfouie sur l'oreiller, les longues mèches éparpillés sur ce dernier, tu observes l'ilot central de la cuisine. Une vision commune mais qui accentue le silence qui règne dans la maison. Le lundi – ce fameux premier jour de la semaine que tout le monde redoute – était ton jour de repos, un congé que tu respectais par obligation plus que par conviction et envie. D'ordinaire tu la passais en compagnie de ton petit bonhomme où entre quelques heures d'écoles et de passe-temps, vous sembliez suspendre le temps. Seulement, ton petit frère avait trouvé le moyens de se procurer des billets pour une exposition sur les bandes dessinées de comics et marvels, autant dire que les étoiles dans les yeux d'Adam n'avaient pas manquées de pétiller, de briller. Ton cadet avait trouvé là l'aubaine pour lui donner le sourire mais aussi pour te donner un peu de temps libre pour toi. On te le reprocher souvent cela. Ton investissement pour ton boulot et le bien être d'Adam était totale, mais tu avais tendance à t'effacer en cours de route. Pourquoi changerais-tu ? C'est dans ta nature, non ? Il y a tellement de choses qui pouvaient te définir autrefois Isla, cesse de devancer la vérité. Les paupières closes, tu laisses un soupir blasé s'échapper d'entre tes lèvres. Tu aimerais profiter de ce silence pour te reposer, récupérer un semblant de sommeil sur les longues heures manquantes, seulement tu sais que cela est impossible. Les insomnies reprennent de plus belles depuis quelques semaines, elles se font plus intenses, plus profondes à chaque fois. La fatigue devient une compagne de tous les instants mais tu la repousses comme une peur au ventre. Ton cellulaire bourdonne comme une abeille sur la table basse du salon. Un message certainement. Les secondes s'égrainent et te semblent être des heures. Une impression de déjà vu, de déjà vécu mais qui peaufine un semblant de quiétude qui sera très vite chassé par la réalité. Tu te redresses en position assise, les genoux remontés contre ta poitrine tout en saisissant ton téléphone. Il s'agissait bien d'un message, un message de la part de Milo. Il devait prolonger le délai de son voyage pour raison professionnelle. Il n'y avait pas plus d'informations, il ne cherchait aucunement à se justifier. Vous vous faisiez confiance, c'est surtout cela qui vous avez rapprochés. Un trait de caractère que tu cherchais avant toute chose, et davantage depuis cette parenthèse lourde de ton passé. Le sentiment de l'absence de l'homme qui partageait aujourd'hui ta vie n'est pas pesante mais une source d'interrogations ne cessent de tourbillonner dans tête depuis quelques mois. Il était un bon père pour votre fils, un mari aimant et bienveillant mais il était compliqué de le suivre en ce moment. Tu sais combien Adam souffre de cette présence quand bien même il ne s'exprime à sa propre manière. Ce gamin c'est tout toi au masculin ma grande, te disait ton père. Il avait peut être raison si ce n'est complètement. Ton visage se porte sur la boule de poils qui la tête posé sur le rebord de l'accoudoir du fauteuil te regarde en silence. Tu secoues la tête, un rire amusé accroché à ta bouche avant de faire signe à Lewis de se préparer pour une séance de footing. Une heure et plusieurs kilomètres de course plus tard, c'est la respiration légèrement courte et la chamade au creux de la poitrine que tu t'arrêtes pour reprendre la constante régulière. Tu t'abaisses à hauteur du chien pour le caresser derrière les oreilles pour le féliciter de cet exercice réussi. Tu avais besoin de prendre l'air, de te défouler, d'évacuer le stress de la semaine et des derniers évènements. En particulier celui où tu avais revu l'homme a qui capturer une partie de toi voilà des années. L'homme qui avait bousillé son existence à cause de toi.  Non, tu devais arrêter de songer à tout cela, tu le devais pour lui, pour eux. Tu entraves tes pensées  pour un temps avant qu'elles ne reviennent au galop. Tu te remets de debout prête à reprendre le chemin du retour lorsque tes prunelles se posent sur la vitrine d'un commerce que tu connais bien. Oh que oui, tu le connais car c'est précisément là que tu venais acheter tes fournitures de dessin et de peinture. Rapidement, les vagues de l'antérieur t'emportent au sein d'une myriades de souvenirs où les couleurs ne sont que harmonie et images successives. Valse mélancolique, l'impression d'être perdue ou happé par le vide. Tu sais que Lewis tire sur sa laisse, un coup, un deuxième mais rien n'y fait, tu demeures immobile. « Isla. ». Un timbre que l'on ne peut oublier pour l'avoir entendu sous diverses coutures. Une voix suffisante pour faire naitre une chair de poule agréable et sereine. Jace. Que faisait-il en pleine ville ? Question ridicule, il vivait ici. Un regain d'anxiété t'assaille mais loin de la pensée qu'il pourrait avoir. Il dépose une main sur ton épaule, cherchant sans doute à ce que vous soyez face à face. Après tout la dernier fois, tu avais pris la fuite. Tu ne peux pas le regarder, la culpabilité et les remords d'avoir brisée sa vie sont là. Tu ne te dégages pas de sa main, non tu es bien trop sous l'effet de surprise pour te mouvoir.  Tu le toises d'une oeillade furtive alors que les battements de ton cœur tambourinent fortement dans ta poitrine. Pardonne-moi et tant de pourquoi se bousculent dans ton esprit.
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Jace Gallagher
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MessageSujet: Re: still loving you (isla)   still loving you (isla) EmptyMar 1 Aoû - 0:31


- Every breath you take, and every move you make, every bond you break, every step you take, i'll be watching you. / ✩

J'aurais peut-être pas dû. Encore un geste égoïste de ma part. J'aurais dû la laisser là, perdue dans ses pensées. J'aurais pas dû l'appeler. Essayer de revenir dans sa vie. D'ailleurs, aujourd'hui, je ne sais pas quelle est sa vie. Mais elle doit bien être plus ordonnée que la mienne. Je n'ai plus rien à lui offrir. Mais je suis persuadé, que elle, elle en a tellement. Je réagis vraiment comme un putain d'égoïste. Je n'ai plus de place dans sa vie et d'un côté, je n'ai pas envie de tout chambouler. Je lui ai demandé de m'oublier, de tirer un trait sur moi. Elle l'a surement fait. Alors quoi. Qu'est ce que je fou là. A remuer le couteau dans la plaie. Elle me fait face et je retire ma main comme ci j'avais fais une putain d'erreur d'oser la toucher. Elle semble si, si... tout sauf faite pour moi. Et là, j'ai l'air d'un con. Un con pas fini. J'ai l'impression d'avoir touché un diamant, une chose inestimable qui ne pourra jamais m'appartenir. Je me sens tellement nul à côté d'elle. Elle tellement parfaite. Puis ce regard. Ce regard, cette expression que j'aime tant. Isla était vraiment la prunelle de mes yeux. Elle me regarde, elle ne dit rien. Et son chien me renifle qui plus est. A ce moment là, je ne sais pas où me mettre. J'ai l'impression de ne pas être au bon endroit. Tout en replaçant nerveusement une mèche de mes cheveux, devenus bien trop longs, je lui lance d'un air incertain et maladroit en plongeant mon regard dans le sien puis vers la vitrine - Comment vas-tu ? Je vois que ta passion est toujours là. - Je dévie mon regard vers la boule de poil qui continuait à me renifler les pompes, enfin celles que monsieur Glanmor m'a filé. Pas encore eu ma première paye pour m'en acheter et puis depuis sept ans la mode a bien changée, donc pas possible de mettre mes anciennes. Et il faut dire que Glanmor est quand même toujours bien sapé donc je n'ai pas à me plaindre. J'aurais pu trouver quand même bien mieux pour commencer une conversation avec Isla, mais je suis perdu et elle doit bien le sentir.
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MessageSujet: Re: still loving you (isla)   still loving you (isla) EmptyMar 1 Aoû - 17:05


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Le regard est figé sur les ombres de son visage qui éloignent les spectres douloureux de son absence. Le regard est accroché à l'encre de ses yeux clairs, ceux pour lesquels tu aurais tout donné pour les voir rien qu'une dernière fois. Une dernière fois avant qu'il ne te demande de ne plus jamais revenir. Je ne peux rien t'apporter de bon, Isla. Isy, le surnom qu'il t'avait donné n'avait plus lieu d'être, plus besoin d'être ? Les jointures de ta main gauche étaient blanches à force de serrer le combiné du parloir, seul et unique moyen de communication entre vous. Tourne la page, fait-le pour moi ma belle. T'avait-il ordonné d'une voix détachée de toutes émotions alors que l'iris de son regard reflétait toute la souffrance humaine d'un lien qui se rompt, un cœur qui se brise tel un vase qui se fracasse sur le sol. La paume de sa grande main c'était alors posé sur la paroi vitrière du parloir. Baie vitrée qui vous séparez, alors que vous étiez pourtant si proches encore. Il repose le téléphone, ses prunelles ne cessant de fixées les tiennes à la recherche de l'accord à sa demande. Tu avais secouée la tête vivement d'un signe négatif, les larmes perlant sur tes joues un brin trop blême pour l'époque de l'année. Ta main s'est à ton tour posé sur la sienne, au même endroit de ton coté de la vitre. Une dernière œillade, avant que la grille de la prison ne mettent des kilomètres de distance entre vous, puis des années. Instinctivement, tu rattrapes sa main pour la serrer doucement du bout des doigts. Un geste automatique alors que le toucher de sa main est toujours aussi cailleux et souffle de protection à la fois. « Comment vas-tu ? Je vois que ta passion est toujours là. ». Tu prends mesure de l'effet de ton geste et tu relâches sa main. Tu suis le mouvement de l'attention qu'il porte à ton chien d'akira, une race peu commune dans la région, cependant Lewis avait le dont de faire parler de lui. Il ne pouvait s'empêcher de sentir les étrangers qui tournaient autour de toi et encore plus de ton petit bonhomme. Ton compagnon à quatre pattes finit par aboyer en signe d'approbation. C'est bien la première fois qu'il accepte quelqu'un aussi vite. « Oh … euh, je suis arrivé ici un peu par hasard. ». Ton intonation est calme voir peut être un brin trop lointaine, ce qui pourrait être étonnant toi qui était si passionné de ce thème qui te faisait vivre de rêves. Cependant, aux jours d'aujourd'hui ton entourage sait que toujours et passion au sein d'une même phrase n'est plus possible, plus envisageable. Tu tires un peu sur la laisse de Lewis pour qu'il puisse un peu laisser souffler Jace. Prononcer son prénom dans ton esprit t'écorche alors le dire à voix haute. « Je tenais à ce que tu saches que je suis partie à la sauvette la dernière fois, c'est parce que … je ne voulais te causer d'ennuis. ». Les paroles s'échappent d'entre tes lèvres sans que tu puisses les maitriser alors que pendant tout ce temps tu l'as conservé pour toi. Tu secoues la tête pour remettre un peu d'ordre dans tes idées, mimant une piètre façon de fuir une nouvelle fois. « J'espère que Nash ira mieux et je ferai en sorte de lui trouver une remplaçante compétente ne t'en fais pas ... ». Lui dis-tu tout en le contournant prête à reprendre le cours de ta marche.
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Jace Gallagher
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MessageSujet: Re: still loving you (isla)   still loving you (isla) EmptyMer 2 Aoû - 1:08


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Je me rappelle de ce jour comme ci c'était hier. Ce jour où elle et moi avons eut le coeur brisé. Ce jour où je lui ai ordonné de m'oublier, de passer à autre chose. Et j'espère qu'elle l'a fait. Elle le mérite. Elle mérite le bonheur. Et c'est pour cette raison que j'en suis arrivé là, il y a sept ans. C'est pour cette raison que j'ai mis fin à la vie de ce fils de pute qui avait posé ses mains sur elle. Si pure. Elle n'avait pas le droit à ça. Aucune femme n'aurait le droit à ça et malheureusement ce genre de choses arrivent tout les jours dans le monde entier. Si je pouvais, je butterais tout ces fils de chiens, quitte à rester en taule toute ma vie. Mais il fallait que j'oublie tout ça. Pour avancer, il fallait que j'essaye d'oublier. La voir en face de moi, ce soir, maintenant. C'était dur, très dur. Ce geste. Cette sensation de sentir ses doigts frôler ma main me réconforte automatiquement. Mon regard se dirige automatiquement vers sa main. Je fronce les sourcils lorsqu'elle l'enlèves. J'avais juste envie, c'est de la rattraper et de la serrer fort contre moi. De sceller nos mains pour ne plus jamais qu'elles se séparent. Mais non. Je passe vite à autre chose lorsqu'elle aborda le sujet Nos retrouvailles gênantes. Cette scène qui m'a hantée une nuit entière. « Je tenais à ce que tu saches que je suis partie à la sauvette la dernière fois, c'est parce que … je ne voulais te causer d'ennuis. » Je comprend à moitié ce qu'elle me dit. Cette putain de vague de chaleur m'envahie de nouveau. Tout en me frottant le visage, je lui répond furtivement - Je... je comprend. T'inquiètes. - J'essaye de ne pas lui montrer que ça va pas et me concentre, de nouveau, sur ses beaux yeux, histoire de penser à autre chose. Le bruit des voitures m'irrite. Je ne me rend même pas compte que je suis crispé. De plus en plus. « J'espère que Nash ira mieux et je ferai en sorte de lui trouver une remplaçante compétente ne t'en fais pas ... » Ma mâchoire se crispe également à l'entendre dire ça. Elle était vraiment prête à tout pour ne plus me voir ? Fallait que je me calme. Putain j'aurais vraiment pas dû l'approcher. Ces regards. J'ai encore l'impression qu'ils sont braqués sur moi. Je déteste cette sensation. Une sensation déclenchée quand j'étais enfermé. Les plus anciens détenus n'aimaient pas les petits nouveaux. Et j'en avais fais les frais. Bon nombre de fois. Les menaces, j'en avais fais les frais. Les coups... Puis, c'est moi qui suit devenu ancien. Heureusement, j'avais gardé un bon fond. Même en ayant côtoyé les plus mauvais. J'avais, maintenant, l'impression que tout le monde me jugeait. Que tout le monde connaissait mon histoire. Que la foule savait ce que le gentil fils Gallagher avait fait et que le monde entier lui crachait dessus. J'avais envie de lui dire qu'elle n'avait pas à faire ça. Que Nash avait confiance en elle et qu'elle ne devait pas donner sa place à quelqu'un d'autre qu'elle. Au moment de lui dire, elle passe devant moi pour partir, mais je ne peux pas m'empêcher de serrer l'arrière de sa veste pour la retenir. D'ailleurs, l'arrière de sa veste m'aide aussi à me retenir. Je flanche. Mes jambes flagellent. Putains de vertiges. Putain de crise de panique. Je cligne des yeux en me sentant partir. Tomber. Les voix extérieures n'étaient que des échos dans ma tête - Isy... - chuchotai-je tout en la lâchant pour ne pas l'emporter dans ma chute. Puis vint le noir total après que mon corps est heurté le sol.
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MessageSujet: Re: still loving you (isla)   still loving you (isla) EmptyMer 2 Aoû - 15:54


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« Je... je comprend. T'inquiètes. ». Non, il ne comprend pas. Il ne semble pas comprendre comme il n'a jamais voulu entendre ta voix lorsque tu lui avais demandé de t'écouter, lorsque tu attendais qu'il te voit, lorsque tu attendais une réponse à des lettres qui ne sont jamais revenues, certes, mais à laquelle il ne t'a jamais répondu. Non, il ne comprend pas. Tu sais qu'il avait ses raisons de te demander de t'éloigner, de prendre de la distance mais il n'a fait qu'imposer un choix qui n'était pas le tien. Aller de l'avant était une tâche ardue, ne plus avoir peur, ne plus se laisser aller aux crises d'angoisses répétitive. Devenir plus forte, s'endurcir, tout cela aurait été plus facile si tu avais été là ? Peut être, cependant tu le savais intérieurement pour le connaître par cœur comme il pouvait te devenir d'un simple regard. Etre en sa présence te chamboule, les flots grisants du passé dansant à la surface pour chasser les profondeurs d'un présent où êtes si proches et pourtant si loin à la fois. Tu lui assures que tu trouveras quelqu'un de compétent pour s'occuper de Nash, Penny serait un super choix, elle était adorable. Tu ne voulais guère lui imposer ta compagnie, une compagnie qui avait bousillée sa vie voilà sept ans plus tôt. Tu as sur les mains sept ans de culpabilité et une existence foutue ma belle. Ta conscience ricane, se moque ouvertement de toi pour pousser le bouchon plus loin mais elle a raison. Au moment où tu t'apprêtes à rependre ton chemin, tu sens qu'il te retient par la prise qu'il a sur la capuche de sport de ta veste. « Isy ... ». Un souffle, à peine un murmure à ton oreille qui nourrit la fêlure d'une plaie qui s'ouvre à nouveau. Tes yeux s'écarquillent légèrement alors que tu prends notes des teintes qui se joue dans la voix de l'ancien barman. Anxiété et lourdeur d'un poids qui oscillent entre la gorge et la tête, l'impression de manquer d'air alors que les vertiges ne prennent racines. Derechef, tu te retournes pour observer son regard qui de coutume si chaleureux se veut troublé par un voile de brume. Il lâche ta veste, le chien aboyant au fur et à mesure qu'il s'approche. Il est victime de crises d'angoisses et cela perdure. Tu le sais par expérience de carrière mais aussi pour en avoir vécu – et ce encore aujourd'hui. Et alors tout se déroule très rapidement, le corps de Jace manque de tomber au sol alors que lourdement tu protèges sa nuque avant de lui éviter le pire mais son poids vous emporte tous les deux sur le sol pavé de la ruelle principale. Machinalement, tu portes deux doigts sur son poignet gauche pour mesure les battements de son pouls. L'inquiétude te taraude mais l'habitude de rester maitresse de tes émotions prend le dessus et tu fais le nécessaire. Deux bonnes heures plus tard, Jace était allongé dans l'une des chambres d'amis de ton domicile. Tu avais appelée l'équipe des ambulances pour qu'elle vienne le transporter et vérifier l'état de santé – ce que tu avais fait toi-même par ailleurs. Le manque de sommeil était le meilleur alliée pour vaincre l'anxiété, et tu savais par acquis de conscience que le blond en manquait cruellement. Qu'as-tu pensé durant tout ce temps, Jace ? Pourquoi as-tu fait ça ? Dis-moi que tu ne me détestes pas ? Que tu penses à ...  Tu secoues la tête pour balayer tout cela. Cependant, les sentiments que tu éprouvais pour lui n'étais pas un château cartes, ils ne pouvaient pas être soufflé. Ils étaient fait de granite. Un peu plus tôt, ton frère avait raccompagné Adam à la maison. Tu ne lui avais rien, tu ne voulais pas inquiéter davantage ton cadet, il avait assez de souci comme cela. Depuis, le petit bonhomme était assis en tailleur au pied du lit sur le matelas. Il ne cessait de regarder l'étranger allongée sur le lit, son éternel carnet de croquis à la main. Appuyée contre l'encadrement de la porte, les bras croisés sur ta poitrine, tu observes les cheminements de son crayon de papier qui glisse tel une chorégraphie. « Maman, je crois qu'il se réveille ... ». Adam n'était pas connu pour être particulièrement bavard, il était même plutôt réservé et introverti dans la bulle qui était la sienne. Tu reportes ton attention sur le visage de Jace, en effet il commençait doucement mais certainement à émerger de son sommeil. Intimidé, le gamin de cinq ans se relève pour quitter la chambre en serrant son dinosaure vert contre lui et laissant choir sur le lit son carnet de dessin. Tu suis ton fils du regard sachant très bien qu'il ira se réfugier dans sa chambre pour parcourir des pages de livres. Tu viens t'asseoir sur le bord du lit, tout en saisissant le poignet de Jace afin de reprendre son pouls. Ce dernier était plus régulier, constant. « Hé ! Comment tu te sens ? ».
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