sal entre 24 et 28 ans, job au choix, célibataire, $$ (prise)

(passif à votre convenance, il est très trouble pour moi, au même titre que son présent. si j'la vois avoir eu une période où elle se droguait sévère, jusqu'à un niveau minable, il est possible qu'aujourd'hui elle touche presque plus à rien. éclatez-vous.   )

poupée factice aux rythmes invisibles, peau de soie et doigts de roses, sal comme une poussière dans l'oeil qui veut plus partir. sal rencontrée, sal l'habituée maigre comme un clou qui y'a six ans encore venait demander en chien sa dose - pour son quart d'heure d'osmose. sal qui a marqué par ses traits bouffés, creusés, rongés par la maigreur et l'horrible légèreté de son être débarrassé des emmerdes. sal la camée qu'écartait les cuisses pour pas avoir à payer. sal qu'était si belle dans son outrage - sal l'orage.
première rencontre encline à quelques discussions autour d'un pétard - la drogue de l'adolescent, de nicky en pleine recherche de ses propres amours dissidents. nicky il était gentil, nicky il souriait pas, mais il gribouillait parfois. nicky il avait quinze ans, pas forcément des rêves plein les dents -
puis un jour nicky il a été out du game, jeté de la passerelle sans savoir pourquoi. sal sans ce petit soleil nocturne aux souvenirs d'infortunes. puis sal qui a vogué, électron libre sans réels buts - le mal de vivre un peu trop brut. sal sans enfance pour autant si déterminante, sal qui s'est retrouvée pas raccord au monde qui l'entourait.
puis nicky qu'est revenu dans sa vie, comme un baiser d'enfant sous un arbre de promesses. nicky qui lui a demandé de plus bouger, de poser pour lui, de se taire,  de faire ce qu'elle sait faire de mieux ; rien. nicky grâce à qui elle retrouve quelques couleurs, nicky qui perçoit en elle la vénus déglinguée, dézinguée.
(chérie t'es pas moche, c'est l'monde qui a voulut que tu l'sois)
et quand ils se voient, nicky il a toujours le smile, il a toujours une autre idée à lui partager - comme une oeuvre humaine à laquelle il aurait envie de tout partager. et sal elle se met à rire, sa clope à la menthe au bec, la peau ankylosée par ses abus.
(sa divine lolita)

(je préfère souligner le fait que, physiquement il ne se passera rien - autant qu'émotionnellement. ce serait comme crasser une belle nappe blanche qu'on a frotté pendant des heures. pour moi cette relation y'a quelque chose de l'ordre de l'artiste envers une quelconque muse bien sûr, mais en plus de ça une genre de pureté propice à l'oubli, à ces réalités qui donnent envie de partir les jambes en avant.  nicky et sal c'est surtout d'la tendresse.  
j'sais pas quoi promettre en vrai, j'ai juste eu l'idée, comme ça. alors si quelqu'un veut s'lancer, j'dis oui.     le pseudo est totalement modifiable d'ailleurs.)

suggestions d'avatars : lee jieun, astrid berges-frisbey, kiko mizuhara, alice ma, proposez j'suis pas fermée.  

mali ash entre 41 et 45 ans, bijoutière au sein de la bijouterie l'opale, qu'elle tient d'ailleurs, mariée/possible de la faire en instance de divorce, $$$$ (libre)

(passif à votre convenance, puisque en effet j'ai que très peu de choses à vous obliger. cependant, il faudrait juste prendre en compte que malgré ses origines thaïlandaises, elle est née aux usa et y a toujours vécu, ses parents s'y sont installés à l'âge que vous voulez. elle a fait la rencontre de celui qui deviendra son futur mari où vous voulez, il faudrait juste qu'elle tombe enceinte assez tôt - en raison des âges que je propose, ça basculerait donc de 20 à 24 ans. si c'est arrivé comme ça, il n'empêche que la nouvelle a été très bien prise. elle et son mari incarnent une sorte d'idylle, que l'arrivée de nicky a basculé. )

maman, maman, maman au sourire d'enfant. maman qui rit, maman qui attache toujours avec douceur son chignon pour faire la cuisine. maman, maman qui tenait le fruit de ses entrailles sur ses jambes, le faisant trotter d'avant en arrière. maman, maman qui aurait tout donné pour lui faire un avenir en or et en fer forgé. maman qui gueulait parfois, maman qui jouait son rôle, maman qui aimait, aimait tant son fils, le regardait d'un oeil admiratif à chaque effort qu'il faisait.
(maman, j'suis désolé)
nicky qui entre dans l'adolescence, nicky qui devient plus secret, nicky qui maigrit à vue d'oeil. nicky qui disparaît le soir, nicky qui se fait au noir. l'inquiétude au départ inexistante, puis devenue gigantesque à mesure qu'elle voyait sa peau pâlir.
(maman, j'suis désolé, j't'ai caché trop d'merdes pour pas te faire morfler)
nicky à quinze ans qui se met à dealer à cause de copains, pour faciliter un peu l'argent de poche, pour découvrir une réalité toute autre. nicky qui commence à entretenir un relation avec un type plus vieux, sage qu'il s'appelle, sage qui savait pas qu'il était trop jeune - quinze ans et déjà des rêves bafoués. puis la descente de flics chez sage, la découverte de nicky chez lui. sage envoyé en taule pour détournement de mineur, détention de stupéfiants et consommation.
(maman, j'suis désolé)
maman qui tombe des nues, maman qui est là au procès en tenant fermement la main de son fils pas traumatisé. maman qui comprend pas pourquoi il se tourne vers les garçons, pourquoi il a joué au con - ça devait être de la lobotomisation qu'elle se disait, de l'abus de confiance. maman elle voulait pas voir, elle voulait se protéger, le protéger. puis nicky il a révélé le monstre qui le bouffait, à se faire dégueuler, dégueuler jusqu'à la mort, jusqu'à ce que l'acide de son estomac se mette à ronger son palais.
(nicky qui rimait avec boulimie)
l'envoi dans un centre pour qu'il aille mieux, la séparation brutale, incomprise. maman qui pleure le soir, maman qui reste debout, les épaules bien droites, tout le malheur du monde qui lui tombe dessus - celui de son enfant. puis nicky qui sort, nicky qui revient, nicky qui depuis trois ans suit un quotidien, nicky qu'a quitté le cocon familial depuis quelques mois.
une ère nouvelle qu'elle pourrait se dire,
(ô maman que j'suis désolé,
de t'avoir assassiné)

(je sais pas si ce pré-lien sera tenté un jour mais je le propose quand même.   honnêtement pour moi le lien d'une mère envers son enfant, ça peut être sublime à développer - dolan le king l'a bien démontré. en plus d'être une mère, y'a aussi une femme derrière, une femme peut-être malheureuse mais qui arrive à tenir debout. qui l'fait pour son môme, mais qui le comprend pas aussi - la pauvre, elle a tout appris d'un seul coup. y'aura beaucoup à développer, surtout en sachant que le fameux sage est revenu dans la vie de nicky, qu'il cache trop à sa mère sans le vouloir. que le fossé s'est creusé une fois qu'il est rentré dans la période difficile qu'est l'adolescence. pas forcément envahissante, y'aura beaucoup à traiter, et j'espère honnêtement que quelqu'un craquera pour maman mali.     le prénom est totalement modifiable d'ailleurs.)

suggestions d'avatars : zhang ziyi a été un véritable coup de coeur, cependant si vous avez des idées, je vous laisse bien sûr la possibilité de me les partager.