one is the loneliest number. elle a peur des bagnoles mia, une peur bleu quand ça rugit trop, alors elle fait comment tout ceux qui ont ces phobies qui bouffent, elle roule parce qu'une fois qu'elle est dans la bête tout change. le paysage qui se distord, le sable sous les roues, la terre et les feuilles mortes qui s'écrasent sur son passage, elle ressent juste la bête et la route qui défile sous ses bottes. elle retape de vielles épaves pour les emmener dans son monde de souvenirs, pour un petit chèque qui donne le sourire, pour le plaisir de se promener en ville dans ces caisses de collections qui la font passer pour une star de cinéma, sa dernière conquête est une chevy impala de 1967 oubliée dans un parking en bas de son immeuble depuis trop longtemps, peinture bleue et portière coté conducteur noire, elle rêve d'être riche pour lui redonner sa gloire d'antan et réparer cet affront. two ghost
son truc avec les ordinateurs ça a commencé quand elle a débarqué chez les kennedy, aucun apport avec le président contrairement à ce qu'ils prétendaient pour briller en société. ça a commencé avec des tournevis et de la sueur le long de son front, puis des lignes de codes qui s'affichaient comme un langage inconnu, un nouveau monde tout entier à visiter, mieux que celui dans lequel elle vivait. mais  c'est les becketts qui ont fait la plus grosse connerie, quand le mac book s'est retrouvé sous le sapin de noël et qu'internet tout entier n'est devenu qu'un terrain de jeu pour son ennui, fouiller dans la vie d'amis, d'inconnus, découvrir des secrets et les garder dans son petit coffre. confidente de gens qui ne savaient même,pas qu'elle existait. three days grace mia et la drogue, c'est mia et nicky. clyd eet bonnie qui peuvent aller chz christian dior se fait ressaper.  elle voulait pas au départ, les yeux au ciel sourcils levés en accent chapeau chinois, puis le garçon qui vivait dans la chambre d'à coté lui a tendu son premier bédot, elle se sentait trop bien pour arrêter elle avait trop honte pour demander à nouveau. elle avait peur des rues sombres mais nicky il brillait, il était si souriant qu'elle a accepté de donner son billet contre sa poudre préférée et pendant six ans le poison a coulé dans ses veines aux cotés de son sang jusqu'au jour ou son coeur a voulu s'arrêter. et mia s'est réveillée, mia est restée enfermée dans sa chambre, mia a pleuré, mia a essayé de mettre fin à ses jours. un jour mia s'est réveillé en pensant que mourir, c'est ce que cho ferait. et mia s'est sauvée. four to the floor  l'idée de la boutique, des disques, des vinyles, des cassettes des vielles affiches de films ça lui  est venu en fouillant dans les cartons de la grand mère qui l’accueillait, parkinson, une autre famille d'accueil, sauf qu'elle est revenu mia. elle a vu ce sourire quand la dame a ouvert la porte, elle a savouré le thé et profité des draps frais avant de s'endormir en sécurité pour ce qui lui a semblé être la première fois de sa vie, une première fois parmi tant d'autres pensées un soir de fatigue et qu'on oublie. c'était sa nouvelle vie qui commençait, elle se laissait enfin dompter et à la lumière de la lampe torche elle a branché le tourne disque et from dusk till dawn est né, ouvert trop tard, à croire qu'elle vit plus dedans que dans son propre appartement situé juste au dessus.   five more hours y a toujours eu ce regard solitaire et fuyant, son attitude réservée que seul l'alcool semble délier avec sa langue, pourtant mia est fêtarde. mia aime sortie, mia est un oiseau de nuit, elle aime profiter, elle aime rire à gorge déployée et lorgner une clope qui se consume lentement quand elle suce sa chupa chups à grignote un cure dent. mia s'abreuve des néons et de esthétiques nocturne, elle danse quand tout ceux qui la connaissent son couchés, elle chante hésitante et quelques fois, dans un studio elle fait tomber ses vêtements pour devenir un cliché, plus vivant que jamais. rêve toujours d'être cette égarée d'hollywood promue à un grand avenir mais oublié, que nicky fait revivre dans son appareil braqué comme un projecteur.six six six the number of the beast   elle se prend pour cupidon mia, elle a jamais su elle trouver qui que ce soit, elle sait pas flirter, mais elle aime les couples, elle se marre des amourettes, elle adore les ragots et les racontars, connue pour être celle qu'il faut aller voir quand un problème de coeur démange. étrangers à son comptoir qui viennent se plaindre, elle semble toujours trouver le mot qui réconforte, le détail qui chamboule. sans doute trop douée de son innocence. SE7EN amoureuse de musique vintage et de vaporwave, elle se fringue toujours avec des trucs trop vieux qui lui donnent deux ans de plus et contrastent avec son air juvénile, aux couleurs trop criardes et à l'ironie trop visible. mia, un ovni qui arrive à assortir des talons à une casquette en passant par le bomber rose piquant, elle se moque de la mode et encore plus des grands créateurs, elle crache ses billets dans des boutiques luxueuses et dans les conseils de stylistes pour mieux leur faire un pied de nez. eight days a week elle admire tarantino et la violence, fascinée par tout ce qui la dépasse et par les vices des gens, elle rêve parfois de faire partie d'un gang quand la vie de château d'actrice n'accapare tout ses songes. dans la boite à gants et toujours rangée son arme de poing, elle a apprit à tirer avec le père catholique de cette famille qui l'a gardée quelques semaines avant de se retrouver arrêtée. ça et les arts martiaux qui constituent sa défense, elle a toujours aimé se battre et donner des coups, provoquer plus que nécessaire et de raison. ninegag  son film préféré et pulp fiction. qui a donné naissance à son prénom et celui de son rat, elle n'est pas une bonne cinéphile, elle aime juste les films d'actions qui lui donnent des idées et l'inspirent dans ses propres compositions à base de pistes électroniques modifiées, remixées, DJ dans sa cave. james bond reste son père idéal et catwoman la femme de ses rêves.  10,000 Days quand la musique et les cours des voitures sont pas les nouvelles drogues de mia, elle fonce droit vers le silence, sur le toit des immeubles pour faire le saut de l'ange simulé, dans les arbres pour monter sur la plus haute branche et voir les étoiles danser. elle attend que le monde lui tombe dessus, elle visite les paysages de ses songes, elle cherche son passé, des traces de cho quelque part. elle prie, d'avoir existé avant pour quelqu'un qui ne l'a pas abandonnée, qui ne savait pas, qui ne se rend pas coupable de l'avoir laissé là à la rue, son corps boursouflé de marques en tout genre et de secrets.