âge, date et lieu de naissance : Ronie a vu le jour le 22 août 1991, à Maggie Valley, aux États-Unis, il y a de ça presque vingt-sept ans. Elle a donc 26 ans et n’arrive toujours pas à se faire à l’idée que la trentaine approche plus vite qu’elle ne le pense. origines et nationalité : C’est de son petit village natal de Haywood County en Caroline du Nord  qu’elle tient ses origines, tout comme sa nationalité, qui sont toutes deux purement américaines. job, études : Sans réelle ambition professionnelle et ayant abandonné ses études par manque d’intérêt, il n’est pas surprenant que Ronie s’en sort en enchaînant de petits boulots bien ordinaires. Elle travaille pour le moment comme serveuse dans un café le jour, et comme barmaid quelques soirs par semaine. statut civil : La vie en couple et les relations stables de longue durée, ça n’a jamais été fait pour Ronie, qui est d’ailleurs célibataire depuis trop longtemps. Elle accumule plutôt les relations désastreuses et éphémères desquelles elle se lasse beaucoup trop rapidement. statut familial : Ronie est la plus jeune fille des Farnell, qui ont également une seconde fille, sa sœur aînée, Stella. Née de parents respectables, plutôt prospères, ambitieux et aux attentes élevées en ce qui concerne l’avenir de leurs deux filles, il va sans dire que Ronie n’est pas leur plus grande fierté. Les deux sœurs, jadis proches, se sont éloignées au fil des ans, et c’est la récente maladie de leur père qui les rapprochera sans doute à nouveau, alors que Stella est de retour au bercail. endroit préféré : Comme on dit: Home sweet home. Il n’y a rien comme le confort de son petit chez-soi, surtout après ses journées et soirées de travail. Bien qu’elle n’ait rien d’une casanière, Ronie est réellement bien chez elle. Son appartement est en apparence minuscule, mais elle a su en faire un coin charmant dont elle fière, mais surtout, dans lequel elle se sent confortable. plus belle réussite : La déco de son appartement. Une fusion bien dosée de styles à la fois moderne et vintage. Chaque petite pièce est arrangée avec goût et elle investit beaucoup, pour ne pas dire toutes, ses économies dans son petit chez-elle qu’elle a revampé pour créer un endroit à la fois épuré et branché. pire échec : Sa vie amoureuse est, selon elle, un lamentable échec, et probablement le pire dans sa vie. Soit elle est beaucoup trop détachée et indifférente, soit elle s’attache un peu trop et prend peur, si bien qu’elle se contente d’un éternel, mais parfois pesant, célibat. Elle n’avouera pas qu’en vérité elle rêve d’un amour véritable et durable, mais surtout, d’un homme qui saura l’aimer et l’accepter en dépit ses défauts. animaux de compagnie : Elle n’a pas d’animal de compagnie. Tout simplement parce qu’elle a assez de mal à s’occuper d’elle-même, ce serait insensé que l’idée d’avoir un animal de compagnie lui traverse même l’esprit.  Elle n’a jamais réellement aimé les animaux, contrairement à sa sœur, et de toute façon, elle ne saurait pas comment s’en occuper. Le seul animal qu’elle ait déjà eu sous ses soins n’a pas survécu assez longtemps pour qu’elle s’y attache. C’était un poisson qui a fini sa vie dans les toilettes. Vraiment, les animaux sont mieux lorsqu’ils sont loin d’elle. chanson du moment : Dernièrement,  c’est Neil Young qui joue chez elle dès qu’elle y met les pieds, plus précisément l’album Rust Never Sleeps. Elle ne se lasse pas d’écouter My my, hey hey (out of the blue), ainsi que Hey hey, my my (Into the black). passions, hobbies : Ronie est une passionnée de musique. Elle n’en joue pas, ses quelques tentatives à apprendre un instrument se sont avéré perte de temps considérable. Elle en est d’ailleurs venue à accepter l’évidence que jouer de la musique, ça ne sera jamais pour elle. Elle n’en reste pas moins passionnée de bon vieux rock. Elle collectionne les vinyles, les posters, les accessoires de ses groupes favoris, court les concerts et pas une journée ne passe sans qu’elle écoute sa musique fétiche à l’aide de sa vieille table tournante. gourmandises favorites : Quand elle était enfant, il était plutôt rare que ses parents permettent à Ronie et sa sœur de manger des sucreries. Les desserts n’étaient réservés que pour de rares occasions spéciales.  En vieillissant, Ronie s’est largement rattrapée maintenant que ses parents ne sont plus présents pour lui dicter ses actions. Grande adepte de gourmandises de toutes sortes,  elle abuse souvent des bonnes choses et ne peut tout simplement pas résister à ce qui est sucré. Pâtisseries, confiseries, biscuits, tout y passe! Sa gourmandise favorite reste sans contredit la fameuse Key lime pie de sa mère, qui lui rappelle de si bons souvenirs d’enfance; quand elles étaient petites, sa sœur aînée parvenait toujours à subtiliser deux parts incognito, une pour chacune d’elles, et elles la dégustaient cachées dans une penderie en riant comme des folles. groupe : wood. traits de caractère : attachante, envahissante, susceptible, généreuse, bavarde, pétillante, attentionnée, imprévisible, versatile, enjouée, expressive, jalouse, agaçante, insouciante, maladroite, bordélique, désorganisée, têtue, impudente, rayonnante, irresponsable, intolérante, persuasive, impatiente, passionnée, coquette, capricieuse, extravertie, entêtée, indépendante, aventurière, démonstrative, intègre, déterminée, spontanée, influençable, loyale, impulsive, fougueuse, désinvolte, orgueilleuse, excessive, irréfléchie, bornée, franche, intrépide, audacieuse.  crédits : écrire ici.

---

adventure of a lifetime
(01)Ronie et son père ont toujours entretenu une relation des plus harmonieuses, pour ne pas dire privilégiées, et ce, jusqu’à la fin de son adolescence. Dès son plus jeune âge elle était beaucoup plus proche de lui que de sa mère, sans pour autant entretenir une relation conflictuelle avec elle, si bien qu’on lui attribuait souvent le statut de petite fille à papa. Elle l’avait comme modèle et portait pour lui une grande admiration, si bien qu’elle en devenait sa petite copie conforme, allant de ses mimiques à sa façon de penser. Assidue à l’école, dégourdie, vive d’esprit et appliquée, Ronie devint rapidement une jeune fille aussi sérieuse qu’exemplaire en qui son père mettait tous ses espoirs d’un jour la voir travailler avec lui un jour. Fier d’elle et de ce que sa fille accomplissait, mais surtout ébahit devant son charme naturel, il la voyait déjà dès son jeune âge étudier dans la même branche que lui pour ensuite prendre la relève et devenir son successeur. Si c’était, pendant les premières années de son adolescence, les aspirations de Ronie, elle perdit peu à peu son intérêt pour l’école,  jusqu’à ce qu’elle abandonne complètement l’idée de poursuivre ses études. Bien que dotée d’une grande intelligence, son manque de volonté sabotait son énorme potentiel. Ce relâchement académique, ainsi que le soudain manque d’intérêt de Ronie, fut pour son père une déception monumentale. Il ne pouvait se résoudre à accepter que sa fille, si brillante et avec un tel potentiel, préférait abandonner l’école, ruinant ainsi ses chances d’avoir un jour un emploi avec un avenir dont la prospérité égalait la stabilité. Cette déception de sa part eut pour effet de les éloigner. Le lien si spécial qu’elle pensait partager avec son père se brisa, alors qu’elle découvrait chez lui un homme d’affaire qui ne pouvait pas accepter qu’elle prenne une voie différente que celle qu’il avait tracée pour elle. Un fossé se creusa peu à peu entre eux, et ce n’est qu’une fois qu’elle apprit la maladie grave de son père qu’elle mis de côté leurs différends, pour espérer retrouver la relation qui les avait déjà unis. (02) La relation entre les deux sœurs Farnell était, quand elles étaient plus jeunes, des plus harmonieuses. Très rapprochées en âge, avec moins de deux ans de différence, elles se sont longtemps suivit dans tout, et Ronie a longtemps considéré sa sœur aînée comme sa meilleure amie. Stella, c’était un peu son  modèle, l’exemple de ce qu’elle voulait un jour devenir, et c’est en suivant d’ailleurs les pas de son aînée adroite que Ronie développa de telles aptitudes académiques. En vieillissant, leurs différences de caractères devinrent plus évidentes, les rendant complètement opposées. Stella était davantage inspirante, passionnée, déterminée et sérieuse, alors que Ronie, elle, était beaucoup plus insouciante,  spontanée, détachée et un peu trop rêveuse. Leurs différences ne les ont pourtant jamais éloignées et elles restaient, malgré tout, très proches l’une de l’autre. Ce n’est que lorsque Stella est partie à l’université, loin de Maggie Valley, que Ronie s’est, peu à peu, détachée de sa sœur ainée. Si au début elles ont su garder contact, leurs nombreux appels téléphoniques se sont dissipés, puis leurs échanges sur Skype se sont arrêtés complètement, si bien qu’elles se sont perdues de vue. Elles ne se rencontraient que très rarement pendant les vacances, et les fois ou Ronie essayait de la contacter, elle tombait sur la boîte vocale d’une Stella débordée, stressée et beaucoup trop prise par ses études pour retourner ses appels. Ronie s’est sentie abandonnée, trahie même, et elle a beaucoup de mal à lui pardonner cet abandon. Blessée depuis son départ, elle n’a jamais réellement cherché à comprendre la décision de sa sœur. Dans la dernière année, c’est à peine si elles se sont parlé, si bien que leur seule discussion récente fut un appel bref et froid durant lequel Ronie l’informa de l’état précaire de leur père. Et voici que Stella est de retour au bercail, au chevet de leur père, avec en prime à son bras, son charmant fiancé. Ce qui vient tout compliquer... (03) Elle n’en est pas fière, et encore moins près de l’avouer, mais Ronie a toujours été un peu jalouse de sa sœur aînée. Elle l’envie d’avoir trouvé sa vocation, d’avoir poursuivi son rêve jusqu’au bout, mais aussi d’avoir fait de sa passion un métier dans lequel elle s’investit autant. Elle envie sa détermination et sa persévérance. Il lui arrive de jalouser sa vie bien rangée qui lui apporte une rassurante stabilité.  Ronie ne se plaint pas de la vie qu’elle mène, elle se plait dans son quotidien un peu plus éclectique, mais elle se demande parfois ce que sa vie serait si elle avait suivi les traces de son père.  Elle se console, ou tente de se convaincre, en se disant qu’une vie aussi invariable doit à la longue devenir tristement monotone. (04) On pense souvent que Ronie a peur de grandir, ou du moins, qu’elle refuse catégoriquement d’accepter qu’elle est une adulte avec des responsabilités. Sans nécessairement faire preuve d’immaturité, elle n’a cependant pas l’impression d’être faite pour le monde des adultes et tout ce que ça implique. Malgré ses 26 ans bien entamés, elle a un côté légèrement irresponsable, un peu enfantin, mais surtout, elle est d’une insouciance des plus exaspérantes. Elle accumule les dépenses superflues, mais elle peut aisément oublier de payer certains de ses comptes, si bien qu’elle gère plus souvent qu’autrement son argent de façon complètement irréfléchie et sans la moindre notion des priorités. De nature impulsive et imprévisible, mais surtout très souvent entêtée, elle vit au jour le jour sans se soucier du lendemain.  Elle se contente de vivre pleinement l’instant présent, et c’est sans doute sa nonchalance qui la rend si attachante. (05) Ronie est convaincue qu’elle n’a pas la fibre maternelle en elle. Alors que beaucoup de femmes de son âge semblent être à cette étape importante de leur vie, ce n’est pas du tout son cas. Elle ne se sent pas prête à avoir un enfant, étant beaucoup trop irresponsable, et elle pense d’ailleurs qu’elle ne le sera jamais. Elle ne peut se faire à l’idée d’un jour créer et élever un petit humain à part entière et mener à une vie d’adulte respectable. Ce n’est pas qu’elle n’aime pas les enfants, c'est plutôt qu'ils la laissent complètement indifférente.  Ainsi, talonnée par son éternel célibat, elle ne songe pas un jour fonder une famille et est persuadée qu’elle serait le pire des parents. D’ailleurs, à toutes les fois que sa mère lui reproche de ne pas avoir d’homme dans sa vie et d’être loin de voir sa fille lui offrir des petits-enfants, contrairement à son aînée qui semble sur la bonne voie, Ronie esquive le sujet avec brio. (06) C’est par hasard qu’elle a fait la rencontre de Colton, alors qu’il se trouvait dans le café ou elle travaillait. Ronie ne le remarqua pas immédiatement, occupée avec d’autres clients, mais son regard à la subtilité hasardée posé sur elle eut raison d’attirer son attention. Elle engagea la conversation avec lui, s’éternisa un peu trop longtemps à sa table, et c’est sans même y penser qu’elle se surprit à lui demander de se joindre à elle à la fin de son quart de travail. Il y avait chez lui quelque chose d’à la fois énigmatique et captivant et elle sentait entre eux un déroutant magnétisme. Le bref moment qu’ils ont passé ensemble a suffi pour qu’elle tombe complètement sous le charme de ce bel inconnu aux adorables bouclettes  et aux yeux sombres. C’est dans un baiser qu’elle lui a volé qu’ils se sont quittés… pour mieux se retrouver quelques heures plus tard, avec une surprise qui ne manqua pas de les désarçonner autant elle que lui : son mystérieux et charmant touriste s’avérait être le fiancé de sa sœur aînée. (07) Sa malchance en amour n’a d’égale que son exaspérant détachement. Grande amoureuse de l’amour, romantique refoulée, rêveuse bien malgré elle, mais aussi incroyablement désinvolte et indépendante, son attitude face aux relations amoureuses crée un réel paradoxe qui l’empêche de rester avec la même personne trop longtemps. Elle a pendant quelques années accumulé les relations instables et sans attaches, se laissant prendre au jeu de la séduction, mais n’a jamais réellement été en couple. La vérité est que les relations amoureuses à long terme et l’intimité, la vraie, la terrifient. Le peu de fois ou des hommes se sont un peu trop immiscés dans sa vie ou se sont un peu trop impliqués dans leurs relations, elle s’est empressée de les repousser prétextant mener une vie beaucoup trop chargée pour entretenir une relation stable. Ainsi, elle se contente d’un triste et lourd célibat. Colton, cependant, semble venir tout chambouler, éveillant en elle des émotions opposées qui s’entrechoquent,  la laissant complètement bouleversée et égarée.(08) Bien  qu’ils se soient éloignés au fil des ans et que leur relation se soit effritée, Ronie continue de voir en son père un modèle, voire même un héros. Elle ne peut passer par-dessus les déceptions qui ont désagrégé leur bonne relation, mais il n’en reste pas moins l’homme qu’elle a toujours admiré et celui qui a fait e sorte qu’elle est la femme qu’elle est aujourd’hui. Depuis l’annonce de sa maladie, Ronie vit avec l’inextinguible peur de le perdre. Sa crainte de le voir s’éteindre lui ronge les entrailles et la tient éveillée durant de nombreuses nuits interminables, alors qu’elle n’arrive à rasséréner l’idée de devoir dire un dernier au revoir à son père. Elle se rattache à l’espoir qu’il se sortira de cette passe qu’elle espère éphémère, après tout il a toujours su échapper à toutes les embûches de la vie, mais elle doit se rendre à la sombre évidence que l’état de son père se détériore et que les chances qu’il remonte la pente sont minces.(09) C’est avant tout avec un oppressant sentiment de culpabilité que vit Ronie depuis qu’elle a appris que Colton est le fiancé de Stella. Bien qu’elles aient perdu contact depuis trop longtemps déjà, et que leurs échanges sont dorénavant davantage froids et courtois, elle n’en reste pas moins sa sœur. Tiraillée entre les remords qui l’habitent et son envie brûlante de revoir Colton, Ronie ne sait plus quoi penser. Elle ne cesse de se remémorer ce moment qu’ils ont passé ensemble, le courant qui est immédiatement passé entre eux, cette déroutante attraction qui s’est installée entre elle et lui. Mais aussi la douceur de ses lèvres sur les siennes, pendant l’espace d’un bref, mais savoureux instant, et la douce caresse de ses boucles folles contre sa joue. Et quand elle repense à cette infime complicité, à ce petit instant de bonheur naissant, elle en oublie presque la terrible et improbable position dans laquelle elle s’est placée, bien malgré elle. Se rapprocher de Colton est risqué, irrecevable même, mais une partie d’elle ne peut tout  simplement pas s’en empêcher. (10) Ronie est une lève-tôt et l'a toujours été, aussi loin qu’elle se souvienne. La plupart de temps, elle est debout dès l’aube, ou avant, et ce même quand elle ne travaille pas. Il faut dire qu’elle bataille avec des troubles du sommeil depuis les dernières années, ce qui l’empêche souvent de récupérer comme elle le devrait. Et ce n’est pas qu’elle n’en a pas besoin, bien au contraire, mais elle met du temps à s’endormir et son sommeil est plus souvent qu’autrement agité et loin d’être régénérateur.  Il n’est pas rare qu’elle se lève au beau milieu de la nuit pour aller prendre une longue balade nocturne, question de se changer les idées, ou qu’elle s’installe devant l’une des nombreuses séries qu’elle a entamée, regardant plusieurs épisodes l’un derrière l’autre jusqu’à ce qu’elle tombe de sommeil.  Les rares fois où elle fait la grasse matinée, elle a la fâcheuse tendance de se sentir coupable de s'être levée si tard et elle a l'impression d'avoir gâché sa journée.