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 t'as coincé tes doigts dans la porte de mon coeur. (izia)

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MessageSujet: t'as coincé tes doigts dans la porte de mon coeur. (izia)   t'as coincé tes doigts dans la porte de mon coeur. (izia) EmptyJeu 3 Aoû - 17:07

une semaine. sept putains de jours. silence radio. une nouvelle dispute. le truc con. comme d'habitude. les fiertés qui se sont heurtées. encore une fois. nouvelle connerie. et le gamin, il pouvait pas retourner vers elle. pas alors que c'est encore lui qui s'est tiré en claquant la porte. pas alors que sa fierté prend toute la place. l'énorme distance qu'il y a entre eux comblée par cette fierté mal placée. mais il garde un oeil sur elle. en demandant plus ou moins subtilement des infos à jasmine. savoir ce qu'elle a de prévu après les cours. par exemple. l'reste du temps, il la piste un peu. la suit pendant quelques temps. de loin. pour pas s'faire prendre. pas aussi bêtement surtout. manquerait plus que ça. mais aujourd'hui, il s'décide enfin. à faire le premier pas. mais pas clairement. jamais. il a un plan. foireux. mais un plan quand même. alors il s'prépare. il se dépêche même. parce qu'il va arriver en retard sinon. sweat sur le dos. jeans et baskets. pas d'grand effort de fait de ce côté là. pas le temps. pas l'envie non plus.
il marche. pendant près de quinze minutes. l'regard au loin. et rapidement, les grilles du lycée apparaissent sous ses yeux. rapide coup d'oeil vers sa montre. encore dix minutes avant la fin des cours. encore dix minutes avant qu'elle ne sorte du vaste bâtiment. le gamin, il se pose contre une voiture qui traînait là. il s'tape s'il peut ou non déranger. personne ne lui dira rien, c'est ce qu'il pense du moins. surtout qu'il ne fait rien de mal au final. simplement appuyé contre le véhicule. sauf qu'un type s'approche. un gamin. djibril, il peut mettre sa main à couper sur le fait qu'il soit encore lycéen. et ici en plus. tu peux bouger d'là ? djibril qui fronce les sourcils en lui lançant un regard en coin. il répond rien dans un premier temps. laisse juste le silence reprendre ses droits. et ses bras se croisent sur son torse. non. simple. direct. froid même. parce qu'il n'a pas envie de paraître sympa. pas avec ce type qui n'a même pas eu la politesse de lui demander plus ou moins gentiment de décaler du véhicule. le gars, il répond rien de plus. il se contente de hausser les sourcils avant de s'installer un peu plus loin. résigné à attendre. il grogne djibril. dans sa barbe. peste après le culot de ce gars. et c'est la sonnerie qui le tire de ses pensées. ce qui le fait relever la tête. les yeux qui se plante vers la porte de sortie du lycée. il attend. attend de la voir arriver. posté bien en face de la sortie. pour être sûr qu'elle le voit. il patiente. patiente quelques instants. avant qu'un flux d'élèves n'apparaisse sous ses yeux. il observe le tout. et son regard finit par croiser celui d'izia. izia qui hésite. il le voit. il le lit facilement dans ses yeux. mais elle finit par approcher. salut. il retient un sourire le gamin. il ne peut pas laisser transparaître tout ça. il n'a pas le droit. le jeune homme, il la regarde dans les yeux. il ne la lâche pas des yeux, pas du tout. tu sais pas où est jasmine ? parce que ouais, c'est ça son plan. faire mine de venir chercher sa petite soeur. alors qu'il sait parfaitement qu'elle a terminé les cours depuis deux heures. mais il fait mine de ne pas le savoir. et ça pourrait marcher. elle pourrait y croire. peut-être. ou peut-être pas. il tente en tout cas. ça va sinon ? truc banal. pour prendre la température. savoir si elle lui en veut ou non.
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MessageSujet: Re: t'as coincé tes doigts dans la porte de mon coeur. (izia)   t'as coincé tes doigts dans la porte de mon coeur. (izia) EmptyJeu 3 Aoû - 18:11

    Interminable. C'est la sensation qu'Izia ressentait depuis le début de la journée, depuis que son maudit réveil l'avait ramené à la réalité. De plus, le cours de mathématiques n'était pas celui qu'elle préférait, toujours un petit détail qui lui échappait et ça lui demandait encore plus de travail. De plus, personne n'était pour la soutenir. C'était l'une des rares classes où elle se retrouvait seule, un véritable calvaire pour une jeune femme abhorrant la solitude. Les aiguilles de la pendule semblent tourner avec difficulté et un soupir ne passe ses lèvres, ce que remarque bien entendu son professeur. Heureusement, il ne restait plus que deux semaines avant les vacances, avant une liberté plus que méritée. La sonnerie retentit enfin et c'est avec précipitation qu'elle range ses affaires dans son sac, mais alors qu'elle s'apprête à quitter la classe, une voix l'interpelle. « Mademoiselle Tate, puis-je vous parlez un moment ? » Elle regarde ses camarades fuir, un sourire sur les lèvres. L'enseignant lui tient un petit discours sur le fait d'être plus attentif en classe et surtout sur sa dernière note. B-. Sa mère allait encore en faire des montagnes. Izia écoute sans réellement le faire et c'est avec un poids sur la poitrine qu'elle sort enfin. Les couloirs sont presque vides. Le silence lui fait du bien et elle avance d'un pas rapide pour enfin sentir l'air frais sur son visage. La chaleur est presque étouffante à cette période de l'année, elle ne rêve que de se rendre dans la vallée pour y trouver un peu de fraîcheur. La première chose qu'elle croise en sortant du lycée, c'est son regard. Lui. Son cœur manque plusieurs battements pendant que ses pieds la mènent dans sa direction. Pourtant, elle aimerait le fuir, prendre la direction opposée pour lui faire subir à son tour cette absence. Sept jours. Une semaine qui lui avait semblé tout aussi interminable que cette journée. La gamine est de retour, le rouge prend possession de son visage quand sa voix parvient à ses oreilles. Oui, il est bien là. Le lien visuel ne se brise pas, non, il lui semble même presque vital à cet instant. « Salut. » Sa voix est douce, presque inaudible, mais il a toujours eu ce pouvoir sur elle. Rien n'est rose entre eux, c'est même le contraire, mais elle se demande toujours ce qu'il peut lui trouver. C'est comme une litanie qui résonne dans sa tête. La question que lui pose Djibril la ramène sur terre et blessée, elle baisse le regard sur le macadam. « Elle finissait plus tôt aujourd'hui, désolée, je ne sais pas où elle peut-être. » C'était vrai, sa meilleure amie avait juste eu le temps de lui faire un petit signe de la main rapide avant qu'elle ne quitte l'enceinte de l'établissement. Alors, ce n'était pas pour elle qu'il était venue, elle aurait dû s'en douter et c'était d'autant plus que douloureux. Pourtant, le jeune homme ne bouge pas d'un pouce et lui pose même une autre question. « Ouais, plutôt bien et toi ? » Pieux mensonge. Rien n'allait depuis qu'il avait claqué la porte après cette nouvelle rebuffade de sa part. Depuis qu'elle l'avait une nouvelle fois repoussé. Tout ça était de sa faute, elle le savait, mais à chaque fois Izia n'espérait qu'une chose. Qu'il revienne. Ce qui n'était apparemment pas le cas. Tout en repoussant une mèche de cheveux qui lui tombe sur le visage, son regard tombe sur un des garçons de sa classe un peu plus avant qu'il ne se repose sur Djibril. « Je crois que c'est sa voiture sur laquelle tu es adossé. » Elle ne put retenir un petit sourire de naître sur son visage, le pauvre garçon pouvait attendre encore un moment si il n'était pas décidé. « Jasmine ne doit pas être loin, tu as essayé chez vos parents ? » Autant reprendre le fil de la conversation, après tout il était ici pour sa cadette, pas pour elle.
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MessageSujet: Re: t'as coincé tes doigts dans la porte de mon coeur. (izia)   t'as coincé tes doigts dans la porte de mon coeur. (izia) EmptyVen 4 Aoû - 18:49

la sonnerie qui tarde à retentir. les minutes qui semblent durer des heures. le temps qui s'arrête quasiment. c'est l'impression qu'il a. et pourtant, le monde ne s'arrête pas. il en a la preuve quand le type s'approche pour lui demander de bouger. quand quelques personnes passent sous son nez. ces personnes qui ne sont pas à l'arrêt. ces personnes qui distraient presque djibril. presque seulement. parce que rien ne l'occupe. rien ne s'immisce assez dans ses pensées pour détourner son attention de la porte de l'établissement scolaire. il patiente. prend son mal en patience. appréhende la réaction d'izia. se demande si son plan est le bon. si elle ne va pas mal prendre le fait qu'il avance de suite venir pour sa soeur. juste pour sa soeur. pas pour elle. snobée. mais c'est le seul moyen qu'il a trouvé pour revenir vers elle sans réellement mettre sa fierté de côté. sans devoir s'abaisser à s'excuser ou une connerie du genre. djibril, il bouge pas. il reste installé contre la voiture. il sait même pas quelle voiture c'est. il sait juste qu'elle ne semblait pas trop sale. et c'est le principal. les bras croisés contre son torse, le gamin, il étouffe quasiment dans son sweat. il n'avait pas fais attention au fait qu'il faisait si lourd dehors. gamin qui n'avait pas encore mis son nez dehors. jour de congé. repos bien mérité. une masse de gamins se présente sous ses yeux. djibril, il pourrait s'mêler à tout ça. se fondre quasiment dans la masse. vingt-trois ans, il pourrait coller à un étudiant en dernière année au lycée paraissant juste un peu plus âgé. juste ça. mais c'est pas le cas. djibril, il est bien content de ne plus avoir à supporter ces cours. à rester des heures le cul sur une chaise à écouter un prof lui parler de telle ou telle chose. le gamin, il n'en avait rien à foutre de tout ça à l'époque et encore plus maintenant. pourtant, djibril, ça sera typiquement le père qui dira à ses enfants de ne pas faire comme lui. de bien écouter à l'école. d'apprendre des tas de choses. parce que ça finira par leur servir. foutaises. comme si toutes les équations qu'on lui a demandé de résoudre lui ont déjà servi dans le vraie vie. comme si les différents théorèmes qui ont mis des mois à s'encrer dans son cerveau ont déjà pu le sortir d'une situation délicate. le regard de djibril passe d'élève en élève. et rapidement, il trouve izia. izia qui croise bien vite son regard. contact visuel qui ne se brise à aucun moment. elle s'approche la gamine. et il s'dit qu'elle est belle izia. qu'il a de la chance de l'avoir. qu'il peut pas la lâcher. jamais bien longtemps. jamais sérieusement. elle s'plante devant lui, les joues légèrement rougies. et djibril, il peut pas empêcher un léger sourire de déformer ses lèvres. elle lui répond izia. la salutation qui s'envole dans les airs avec douceur. parce qu'elle est comme ça izia. quand il pose la question. qu'il met son plan à exécution, la gamine, elle baisse les yeux. et djibril, il se dit qu'il aurait du trouver quelque chose d'autre. prétexter vouloir lui rendre un truc qu'elle avait oublié à l'appartement. un truc important. parce que izia, elle laisse pas mal de trucs à l'appart. tête en l'air. alors c'pas rare que djibril, il entende ses colocataires l'appeler depuis les pièces communes pour lui jeter au visage les quelques affaires de sa belle. des bijoux. des trucs de cours. y'a même un sac à main qui traîne dans sa chambre. lui ça l'fait marrer de la voir presque s'installer là. plus ou moins consciemment. oh. d'accord, merci. il hausse doucement les épaules. pour montrer que ce n'est pas bien grave. parce que ouais, il s'en moque bien là de savoir si izia sait où jasmine peut bien être. même djibril sait où elle doit se trouver. confortablement affalée sur la canapé. devant un programme quelconque. c'est quasiment obligé. elle le fait tout le temps en revenant des cours. comme pour se couper de ce monde là. petite pause en rentrant. la gamine, elle balance qu'elle va plutôt bien. et ça le pique un peu djibril. se dire qu'elle va bien, même sans lui. que ça n'influence pas vraiment son humeur. que ça ne change pas sa vie. mais il ne laisse rien paraître. il ne va pas lui montrer que sa réponse ne lui convient pas. ça va aussi. il ne rentre pas plus dans les détails. ça ne servirait à rien. autant ne pas s'enfoncer un peu plus dans son mensonge. il finirait par s'y perdre. à coup sûr. le sujet ne s'attarde pas là-dessus. non, izia, elle parle du gars. du propriétaire de la voiture alors qu'un sourire vient étirer ses lèvres. ce petit truc qui ne passe pas inaperçu. alors djibril, il hoche la tête. avec un air amusé. ouais, je sais. mais il a pas l'air pressé donc ça va. pure connerie. parce qu'on voit clairement que le gamin, il n'attend qu'une chose. que djibril bouge pour pouvoir grimper dans sa voiture et se faire la malle. mais il est de mauvaise foi pour le coup le jeune homme. aucunement décidé à se décaler. ne voulant pas faciliter la tâche du gamin. pas après la manière dont il lui avait parlé. oh ouais, elle doit sûrement être là-bas. tant pis. pour une fois que j'étais décidé à la raccompagner. il laisse ses mains se glisser dans ses poches. simple habitude. tu rentres maintenant ? savoir si elle a quelque chose de prévu. et de manière plus ou moins détourné. il est presque fier de lui le jeune homme. presque seulement.
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MessageSujet: Re: t'as coincé tes doigts dans la porte de mon coeur. (izia)   t'as coincé tes doigts dans la porte de mon coeur. (izia) EmptyVen 4 Aoû - 20:46

    Izia sent son cœur battre comme jamais, toujours cette cadence folle quand il est à proximité. Une sensation grisante, déconcertante et qui l'étonne toujours autant. Mais il ne faut rien laisser paraître, non, car il est venu pour Jasmine. Il ne faut pas qu'elle laisse ses émotions prendre le dessus, sinon elle risque de faire un geste ou encore dire quelque chose qui ferait comprendre qu'elle attendait son retour. Car là, tout ce qui lui fait envie est de finir dans ses bras, de retrouver cette place qui est la sienne depuis un an. Cette discussion plus que banale joue avec ses nerfs et il répond à chacune de ses questions, réagit à chacun de ses mots. Pourtant, l'ambiance n'est pas pensante, c'est même le contraire. Leur spectateur s'impatiente un peu plus loin et elle ne peut que secouer la tête, surtout quand Djibril lui dit qu'il ne doit pas être pressé. Ce garçon, ce n'est pas réellement un ami, plus une connaissance et elle n'aimerait pas se le mettre à dos. « Je pense au contraire que si, on pourrait se décaler un peu et lui rendre sa liberté. » Izia parle comme-ci il était question d'un prisonnier, ce qui est un peu le cas dans le fond. Il faut toujours qu'elle fasse le nécessaire pour venir en aide à son prochain, de plus leur conversation ne va pas durer des heures. Pour lui montrer l'exemple, elle s'éloigne un peu tout en ne le quittant pas des yeux, c'est presque impossible. Il agit comme un aimant. Une petite idée vient dans son esprit quand il répond à sa dernière question et la phrase quitte ses lèvres avant même qu'elle n'en prenne conscience. « Tu ne connais pas l'emploi du temps de Jasmine ? Je croyais qu'elle te l'avait donné, je me trompe peut-être. » Elle se leurrait peut-être dans le fond, mais un mince espoir était tout de même en train de naître. Son regard suit le mouvement de ses bras quand il met ses mains dans ses poches et il lui faut toute sa volonté pour ne pas s'approcher. Sa proximité lui manquait tellement. Comme une drogue. Il faudrait qu'elle parte pour ne pas craquer, pour ne se laisser guider par ses émotions, mais il ne semble pas vouloir que ce moment prenne fin. « J'avais mon cours de danse, mais la prof est malade, donc ouais, je vais sûrement rentrer chez moi. Sinon, j'irais peut-être faire un tour chez Solal. » Quand elle avait reçu le message, la déception avait été grande, pendant deux heures elle n'allait pas pouvoir évacuer cette culpabilité qui la rongeait, ni cette tristesse. De plus, elle n'était même pas certaine que son demi-frère serait chez lui. Le risque était plus grand de tomber sur sa colocataire, une fille un peu spéciale qui était un véritable phénomène. Bien entendu, rester avec lui serait bien plus intéressant. Ce serait la meilleure des alternatives, surtout si cela lui permettait de ne pas voir sa mère. Il fallait juste qu'elle gagne un peu de temps, un petit instant avant que tout ne s'arrête et qu'il ne reparte. Que la douleur ne revienne. « Avant d'y aller, je n'aurais pas oublié un bracelet chez toi ? Tu sais, celui en argent avec un cœur en cristal ? » Mensonge. Ce dernier était dans sa boîte à bijoux, dans sa chambre. L'un de ses biens les plus précieux, car c'était son père qui l'avait offert à sa mère avant son départ pour le front. Elle lui en avait elle-même fait présent l'année précédente, pour son seizième anniversaire. Cela lui ferait gagner quelques minutes en sa compagnie, juste un petit instant insuffisant. Une seconde avant la séparation.
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