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| Sujet: when the wind blows, the rain feels cold Mar 15 Aoû - 12:26 | |
| josie hartâge, lieu de naissance : trente ans, née à jacksonville. job, études : professeur de littérature au lycée de maggie valley. relations amoureux : dans la fleur de la vingtaine, elle a une relation d'une assez longue durée avec le frère de sarah keegan. au jour d'aujourd'hui, elle façonne un début de quelque chose avec @noah valentine. statut familial : aînée de deux demi-frères/sœurs. traits de caractère : à l'écoute, abordable, accessible, accueillante, adroite, affectueuse, aimante, ambitieuse, assidue, attentionnée, autoritaire, aventureuse, charismatique, charmeuse, clémente, compréhensive, cultivée, débrouillarde, digne de confiance, éloquente, encourageante, imaginative, lucide, observatrice, ouverte d'esprit, pétillante, rassurante - abrupte, anxieuse, bavarde, bornée, désorganisée, distraite, envahissante, fainéante, impatiente, indiscrète, possessive, procrastinatrice, rancunière, sarcastique. crédits : écrire ici. présentation message privé- informations à savoir:
point un | maybe some dreams are just impossible to reach. les étirements la soulagent. autrefois, tortures et mille douleurs se sont propagés dans les articulations alors que les paumes venaient s'appuyer sur l'échine. la souffrance dans les jambes, le long des cuisses, en passant par les genoux, les mollets et les chevilles. les orteils ont eux aussi maudit l'entêtement de la gamine. des efforts qui n'ont été que vain, finalité qui l'a achevé, épuisée des pénibilités qui n'ont mené à rien alors que, déjà, elle s'imaginait enfermée, prisonnière des façades du conservatoire de vienne qui lui ouvrirait les portes du corps de ballet. point deux | we share the same name but damn, i don't belong with them. le retour aux états-unis l'a quelque peu chamboulé. quand elle est arrivée en autriche, elle n'avait que deux ans et est restée avec sa tante durant une bonne partie de son adolescence. son paternel traversait l'atlantique lui rendre visite une fois par mois, comblant le vide gravé en elle lorsqu'il était absent. sur le sol américain, ce n'est qu'avec hypocrisie et pointe d'acariâtreté qu'elle a été accueillie par sa belle-mère et ceux qui s'avéraient être ses frères et sœurs. mais, fidèle au poste, la figure paternelle qui, toujours, lui a montré cette affection qu'elle chérissait. point trois | i'm not sure i can do it, look at how stupid this story looks. elle écrit, elle écrit, elle ne s'arrête plus. c'est bien trop compliqué, de mettre un terme à la frénésie qui l'anime quand les phalanges s'emparent d'un crayon, stylo ou autre moyen pour l'évasion. pourtant, dans la finalité, sur le visage on peut lire une insatisfaction certaine. ce n'est pas bon, ça ne l'a jamais été. à ses yeux, une chose lui manque et elle n'arrive jamais, ô grand jamais, à mettre le doigt dessus. le regard extérieur, jamais elle ne l'a eu. jamais elle n'a eu le courage de s'y risquer. pourtant, sous un pseudonyme, déjà elle a publié. mais, bien trop anxieuse, elle n'a pas daigné regarder les critiques. point quatre | maybe i should reconsider and start something new. longtemps, elle a persisté. déterminée, ambitieuse. dans le vent, puisqu'elle ne s'y est jamais réellement mise, la tête toute entière. alors, elle a posé les stylos, freiné la créativité. elle a fini par se reconvertir, s'orientant dans des études afin de devenir professeur de littérature. néanmoins, elle n'enseigna que durant de courts instants, le tournant une nouvelle pris dès la rencontre avec un homme auquel elle pensait donner un tout. point cinq | we've seen the world together. des états-unis, ils ont traversé l'atlantique, ont franchi montagnes, fleuves et rivières. se sont installés et sont repartis aussitôt, ont passé des semaines dans des terrains enneigés d'islande avant de se rendre sur des pavés parisiens, fouler les rues londoniennes, revenir sur les pas de vienne. ils ont pratiqué le russe, ont rendu visite aux éléphants dans des réserves de thaïlande, se sont faits des frayeurs dans des nations pour lesquelles ils n'avaient aucun connaissance. ils se sont amusés, se sont promis d'être là, chacun, l'un pour l'autre, dans les pires instants comme les meilleures. des paroles ancrées, puis volées dans la foulée. point six | but you ran away while you promised you would be there forever. l'attachement. personnalité qui fait d'elle une femme sentimentalement chétive. elle s'attache doucement, mais quand les nœuds sont liés, l'impact d'une séparation la détruit. un chaos, total. un néant, ressenti dans les entrailles, dans la tête, le vide complet qui la bouffe, comme une gangrène s'attaque à la chair sans défense. les parois de l'armature avaient cédé aux charmes et aux petits attentions, aux paroles qui s'apparentaient à un lyrisme harmonieux. mais, quand elle a voulu accélérer le rythme en passant par un tempo soutenu, il a lâchement prit ses jambes à son cou. d'un courage qu'on lui connaissait que trop peu dans ces contextes-ci, elle proposa l'union qui aux yeux de la loi les réunirait de façon officielle. mariage annoncé, mariage préparé et quelques semaines avant le grand jour, cliffhanger qui en a surpris plus d'un et qui l'a laissé, là, la colère aux joues et les larmes au bord des yeux. point sept | i've never wished for your fall, but i'm glad you're now at the bottom. à la mort du patriarche hart, les rapaces se sont rassemblés. belle-mère et fratrie, le décès de celui qu'ils ont prétendu aimer n'était qu'un prétexte pour dévaliser les dernières abondances qu'il avait conservé. ils auraient pu prendre les milliers délaissés, ils auraient pu se plaire de la collection de voitures qu'il chérissait. mais, cupidement, ils ont voulu s'attaquer à la seule attache sentimentale qui la reliait à sa mère, à son père. et, certes, josie n'y mettait jamais les pieds. de peur d'être engloutie par un flot de sentiments ingouvernables. mais il lui était impensable de les voir, eux, hériter d'une maisonnée de maggie valley qu'il souhaitait plus tard revendre dans le simple but avide de se faire des thunes. alors, la bataille judiciaire fut entreprise, becs et oncles à réclamer ce qui devait être sien. point huit | i feel like i should have come sooner for her. and for him. le plancher craque sous les talons qui n'ont pas foulé le parterre depuis... bien trop d'années. peu de fois elle y a mis les pieds, et pourtant, elle sent comme une vague de sympathie, de douceur, de délicatesse et une tendresse immémorée qui la consume. sur les façades quelque peu décrépites, des photos de ses parents quand ils étaient encore en vie. jeunes. aimants. elle lorgne les pièces qui ont toujours été vide d'âme maternelle, mais peut sentir la chaleur de la bâtisse et les souvenirs qu'elle contient. cela fait désormais sept mois qu'elle y a pris congé, assignant cette maison comme la principale, abandonnant les terres de caroline du nord. point neuf | sometimes, i feel like a proud mom when i talk about my students. ses premiers pas dans l'établissement scolaire ne l'ont pas effrayé. parfois, certains professeurs ne se sentent pas à l'aise à l'idée de découvrir un nouvel environnement, de découvrir de nouveaux visages auxquels il faudra faire preuve de fermeté, mais aussi de compréhension. josie, elle, a attendu avec impatience son premier jour. d'une excitation que l'on a pu distinguer sur les traits de la mine enjouée, elle s'était préparée à toutes les éventualités. après tout, cela ne faisait pas si longtemps qu'elle aussi avait quitté les bancs de l'école. elle en avait des bribes, de ces réminiscences aussi bien douloureuses qu'apaisantes. josie, il ne lui faut que peu de temps pour s'adapter. d'un sourire franc, d'une honnêteté prononcée avec douceur et tact, le courant passe plutôt bien dans le corps enseignant, de même avec les élèves. même si, comme toujours, il y a ceux dont il faut plus s'occuper que les autres. point dix | what is this, this beat in my chest as if my heart was functional. l'amour fait des ravages et dieu sait, s'il existe, que josie en a souffert aussi bien que profiter. l'amour et ses malheurs, l'amour et ses bonheurs. elle en retient le pire, le meilleur, jamais ne dirait non à un autre tour chez cupidon. alors quand le regard croise celui de cet homme, le palpitant peine à ne pas s'emballer. le poitrail se serre, le palpitant, finalement, se pétrifie à l'idée de retomber dans le gouffre des mille et une émotions qui l'envahissent en un instant.
keep this love in a photograph |
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