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 even when the night is cold, i got that fire in my soul ~ (cole).

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Andrea Pratts
Andrea Pratts

daisies : 118
since here : 30/07/2017

[KISSES ON THE CHEEKS ]
shopping list: pointe shoes; red lipstick; marijuana; a bottle of bacardi.
contact book:
availability: tc; river; aleksei, nicholas, ( antonia, cole), open.

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MessageSujet: even when the night is cold, i got that fire in my soul ~ (cole).   even when the night is cold, i got that fire in my soul ~ (cole). EmptyDim 13 Aoû - 21:43

Des tâches de lumières vives courent sur sa peau nue, des nuances vermeil glissent sur ses reins, des éclairs outremer caressant ses épaules délicates. Porté par la musique, son corps s’anime dans un enchainement de poses suggestives qui affole les instincts primaires des clients attroupés au devant du podium. Ses hanches ondulent furtivement et dans un spasme presque orgiaque, elle agrippe avec force la barre métallique plantée au centre de la scène; fidèle alliée. La musique gronde dans les hauts-parleurs, le club bouillonne et Andrea ne tarde pas à faire monter la température grâce à quelques acrobaties périlleuses mais spectaculaires. Ses jambes s’enroulent autour de la barre verticale et son corps, penché au dessus du vide, à quelques centimètres de la fosse aux lions, s’exprime dans une surprenante souplesse. Quelques sifflements et applaudissements retentissent à mesure qu’elle démontre l’étendu de son art, sa capacité à devenir une poupée de chiffon que l’on peut tordre dans tous les sens mais qui ne se déchire jamais, malléable comme un élastique, sauvage comme une fille qui a le diable au corps. Elle s’autorise quelques oeillades complices en direction d’un public composé essentiellement d’habitués qui ne se lassent pas de ses charmes et chez qui elle fait naitre des pulsions charnelles. Les billets verts tournoient au même rythme que les spirales que forment ses jambes alors qu’elle se laisse tomber de plusieurs mètres, tête la première. Les mâchoires se décollent et une foule d’admirateurs libidineux scande son nom; Andy. Celui qu’elle réserve à la scène, au petit monde de la nuit et ses travers. Les projecteurs pivotent dans sa direction et manquent de l’aveugler; quart d’heure de gloire de la danseuse iconique du Marquee. Les autres filles s’éclipsent afin de laisser à Andrea tout l’espace nécessaire à la démonstration de son art; elle profite de ce bref instant de flottement pour reprendre son souffle et se concentrer au maximum pour la suite, plus stupéfiante encore, du spectacle. Dans les coulisses, quelques filles restent plantées discrètement derrière le rideau afin de ne pas perdre une miette des prouesses d’Andrea; idole des lolitas, des racoleuses en devenir. Des poupées au rabais qui n’ont pas -ne serait-ce qu’un dixième- de son talent, et qui jalousent la poésie qui anime le corps d’Andrea; fragments de grâce dans chacun de ses gestes; don du ciel qui ne s’acquiert pas. Unique danseuse du Marquee capable de satisfaire toutes les exigences de Lars en matière de divertissements, Andrea est plus qu’une strip-teaseuse, elle est une artiste à part entière; une sportive de haut niveau, lauréate de championnats nationaux en danse de ballet et pole-dance acrobatique. Aussi exigeante et détestable que talentueuse. Les filles se mordent les doigts en redécouvrant la souplesse de la californienne; extensibilité d’un corps maltraité depuis l’enfance à coups d’entrainements éprouvants; d’étirements douloureux; d’efforts sans cesse renouvelés. Bientôt une nouvelle musique démarre, des sonorités électriques qui plonge le club dans une euphorie générale; sa peau humide est source de tous les fantasmes et ses cheveux défaits lui confèrent un supplément de charme lorsqu’ils balaient l’air saturé par un excès de tentation et d’obscénités. Andrea s’envole dans sa lingerie dorée, tournoie interminablement autour du métal, ose se mesurer à tous les dangers en ne s’accrochant que d’une seule main. Le public s’agglutine au plus près du podium, lèvres baveuses et raideurs passagères, elle éveillent les désirs les plus inavouables, réveille l’instinct animal des pervers qui prospèrent en ville. Puis, alors que son ventre glisse le long du métal dans un feulement orgiaque qui atteint le summum sur l’échelle de la vulgarité, elle l’aperçoit furtivement; debout dans l’ombre, un whisky au creux de sa paume. Sa marque de fabrique. Provocante, elle s’autorise une dernière pose plus lascive que jamais; ses pupilles mordorées pointées sur celles - ternies par l’alcool- de Cole. Allongée dans les dollars, elle glisse sensuellement sur le podium, puis se redresse et s’assoit au dessus du vide; elle ignore les mains baladeuses qui remontent le long de ses cuisses athlétiques, elle occulte totalement les remarques obscènes et les propositions indécentes qu’on lui souffle au creux de l’oreille. Andrea est concentrée sur sa cible et provoque la déception sur son passage à mesure qu’elle ignore chacun de ses prétendants. Lars refuse qu’elle se promène dans le club après ses shows, condamnée à errer dans les coulisses jusqu’à la fermeture. Il juge sa clientèle trop dangereuse, imprévisible. Des pervers dont l’alcool fait perdre tout contrôle; des mains baladeuses aux quatre coins de la piste; des pédophiles, des dérangés partout, tout autour. Andrea ne regarde que lui et avance avec une détermination déraisonnable. Cole ne bouge pas et cherche à comprendre le petit jeu dangereux auquel se livre la fille-fantasme. « Tu profites bien du spectacle ? » Les mains jointes autour de sa nuque, son ventre nu collé contre sa chemise savamment déboutonnée et son décolleté servi comme une offrande; Andrea lui offre un délicieux sourire surmonté d’une oeillade amourachée. « Il faut que tu me suives. Maintenant. » qu’elle exige en serrant les dents et en entrainant celui qui a piétiné ses sentiments vers une pièce plus intime, habituellement réservée à des danses privées qui se négocient à prix d’or. La porte claque violemment derrière eux et Cole conserve en travers de sa bouche un déplaisant et méprisable rictus. « Tu veux une carte de fidélité ? » Andrea se laisse négligemment tomber dans le sofa en velours anthracite. « C’est la troisième fois que je te vois en quinze jours. Tu devrais songer à rectifier ton emploi du temps et à investir ton fric dans une bonne psychanalyse plutôt que dans des rasades de pur malt. » Elle hausse les yeux au ciel et ouvre le mini-bar en se contorsionnant sans quitter le canapé. « Je te fais encore de l’effet, c’est ça ? Venir me mater alors que tu m’as précisément larguée -avec un grand L- à cause de ce job, c’est tordu. » Andrea prend une longue inspiration, avale une gorgée d’eau fraiche plus que bénéfique et ose; dans un excès de franchise, sans filets. « Si tu voulais juste une baise, fallait le dire. » Elle déverse son venin, l’affronte d’un regard méprisable et reste suspendue à ses lèvres; désireuse d’obtenir enfin la vérité sur ses visites répétées et provocatrices.
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