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 throw your soul through every open door. ~ river.

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Andrea Pratts
Andrea Pratts

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MessageSujet: throw your soul through every open door. ~ river.   throw your soul through every open door. ~ river. EmptyMar 8 Aoû - 0:40

Les premières notes d’une ballade sensuelle s’élèvent dans le silence; bientôt accompagnées d’une voix grave et chaleureuse dans laquelle on perçoit un certain désespoir. La mélodie l’enveloppe, la transcende, ses paupières glissent et son reflet, démultiplié par les miroirs, ondule avec lasciveté. Dans un geste technique et maitrisé, ses pieds quittent le sol et ses omoplates se libèrent à la façon de deux ailes déployées. Andrea tournoie un moment qui semble durer une éternité mais conserve avec surprise son équilibre, dans sa spirale elle perçoit son but : atteindre un degré de perfection inégalé. Puis, tout s’enchaine à une vitesse qui requiert un certain niveau de concentration et de talent pour tenir la cadence. Le tempo s’accélère, la mélodie s’emballe, son souffle se brise et l’espace d’un moment, portée par la grâce, son coeur rate un battement. Le visage tourné vers le plafond, Andrea prend son envol sans élan, son corps athlétique se révèle dans un grand jeté périlleux et s’achève par une arabesque harmonieuse. Délicatement, elle se laisse retomber toute entière sur le sol alors que la musique se meurt, symbiose du corps et du son. Dans un souffle puissant, elle inhale une dose d’oxygène salvatrice dont ses mouvements harassants l’ont privée pendant de cruelles secondes. Prise d’un bref vertige, elle cale son visage de porcelaine entre ses mains longilignes. Les entrainements intensifs qu’elle s’impose l’épuise, les privations de sommeil à répétition entament sa santé, la pression permanente exercée par Lars suffit à l’estoquer. Andrea résiste, refuse de se soumettre à ses faiblesses ,d’écouter ses douleurs qui tiraillent, rejette toute forme d’abandon et ne s’autorise pas l’échec. Elle respire profondément, encore un moment, avant de se remettre debout, sous les lumières, sur le devant de la scène. Un répit de courte durée mais qui lui permet de puiser dans ses ultimes forces; celles qui indiquent les étoiles. Sa nuque se froisse dans un craquement relaxant et ses pupilles mordorées, soulignées d’un trait d’eye-liner perfectible, s’arrêtent sur la porte du studio grande ouverte. Prostré sur le seuil, n’osant pas mettre les pieds sur une terre inconnue et possiblement dangereuse; territoire immaculé de l’artiste, l’inconnu, charmant mais pas téméraire, se complait dans un silence respectueux mais dérangeant de solennité. « Personne n’est mort, tu as le droit de t’exprimer et de sourire. A moins que tu sois subjugué par mon charme, auquel cas la séance d’autographes a lieu dans une heure. » Andrea passe une main négligée dans sa crinière aux reflets flavescents et s’approche d’un pas aérien avec une souplesse déconcertante. Immédiatement, elle remarque l’article de journal soigneusement découpé qu’il tient fermement entre ses mains. Une petite annonce rédigée à la va-vite en compagnie de Nicholas et envoyée aussitôt à la rédaction. Une recherche urgente mais pas désespérée d’un colocataire suffisamment tolérant pour parvenir à les supporter tous les deux. « Tu es prêt à perdre ton âme pour une chambre, à corrompre tes valeurs pour être accepté ici. C’est courageux. » Un ricanement mesquin s’ échappe de ses lèvres beaucoup trop rouges, tandis qu’elle lui arrache le papier des mains. « Tu es le premier à avoir répondu à notre appel de détresse. Félicitations. » Elle applaudit sa possible nouvelle recrue avec provocation et l’entraine, contre son consentement, au centre de la pièce. « Je te laisse trois minutes pour me convaincre que tu es le colocataire idéal. » Sur un ton de défi, elle se laisse glisser contre le miroir, les yeux rivés sur l’inconnu surpris par des manières trop peu conventionnelles. La dure et intransigeante loi des castings, une unique chance de démontrer ses capacités en un temps réduit; un combat qu’elle ne connait que trop bien.
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River O'neil
River O'neil

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MessageSujet: Re: throw your soul through every open door. ~ river.   throw your soul through every open door. ~ river. EmptyMer 9 Aoû - 11:04

river a besoin d’un toit. il en a marre de vivre avec ses parents. il souhaite être indépendant. se sentir vivre. déployer ses ailes. goûter à l’inconnu. ici il se sent enfermé dans une maison bien trop petite pour lui. pourtant, c'est dans cette vieille bâtisse qu'il a grandi. là où subsiste tous ses plus beaux souvenirs. comme les plus mauvais. le jeune o'neil à l'habitude de bouger. de voyager. de déménager. alors, depuis qu'il est arrivé à maggie valley il n'a jamais défait ses valises. comme prêt à partir vers une nouvelle aventure. sa mère était en pleure lorsqu'il lui annonça sa décision de partir. elle lui répéta qu'il allait le quitter pour toujours. qu'il allait l'oublier. ne plus jamais la voir. cette vieille bique tentait de le faire culpabiliser. elle ne semblait pas comprendre ce changement. après tout il était déjà blanchi, nourri et logé alors pourquoi chercher ailleurs? le pauvre river avait essayé de la résonner comme il le pouvait. c'était les choses de la vie. le cycle que toute personne devait suivre. et puis il ne serait pas très loin qu'il l'avait réassuré. même si pour le moment il n'avait pas encore trouvé de logements. il savait que dans un futur proche cela allait être le cas. dans un sens, il comprenait la tristesse de sa mère. lui, enfant unique, son unique progéniture décidait d'aller voir ailleurs. elle avait essayé de retardé ce moment le plus tard possible. alors que le père o'neil était tout simplement heureux pour lui, soulignant que son fils était maintenant un homme. comme s'il en avait douté jusqu'à présent. il leur avait souri, puis s'était entreprit à la recherche. river était un homme au goût simple. il ne recherchait rien de très présomptueux. simplement quelque chose dans ses prix. quelque chose d'abordable. quelque chose qui lui offrirait cette liberté qu'il recherche temps. il avait regardé biens des annonces. les jours avaient coulés. mais toujours rien de très intéressant. et puis, il avait lu cette offre dans le journal. elle lui avait tout de suite tapé dans l'oeil. à croire qu'elle était tout simplement faite pour lui. sans attendre, il avait passé un petit coup de fil. il voulait être certain que c'était toujours d'actualité. qui ne se faisait de faux espoirs. avant de raccroché, il avait demandé s'il pouvait passer dans la semaine. on lui avait dit oui. il était impatient. ses mains étaient moites. l'excitation avait pris possession de son corps. après son travail, il monta dans sa voiture. c'était la promesse d'un nouveau départ. il roule. encore un peu. ce n'est pas très loin. rien ne l'est dans une ville comme maggie valley. cette pensée le fait sourire.  les pneus s'arrêtent bientôt devant la bâtisse au numéro identique à celui du papier froissé qu'il tient en main. il prend une grande respiration. il ne risque rien. rien n'a perdre, mais tout à gagner. alors il sort du confort de sa petite voiture. il marche jusqu'à la porte d'entrée. il s'apprête à sonner à la porte, un peu tendu à l'idée de pénétrer une dynamique déjà établi. mais cette dernière est grande ouverte. il s'arrête, médusé. devant lui se trouve une jeune femme. elle danse. elle est belle. il y a quelque chose d'envoûtant chez elle. il n'arrive pas tellement à mettre le doigt dessus. il reste discret. simple observateur. puis elle s'arrête. comme alertée par sa présence. ave une souplesse déconcertante, elle le rejoint. « Tu es prêt à perdre ton âme pour une chambre, à corrompre tes valeurs pour être accepté ici. C’est courageux. » elle ricane. river l'observe les yeux ronds. il se demande s'il cette inconnue est sérieuse. si elle tente de lui faire peur. alors il tente de garder une composure neutre. de ne pas être déstabilisé. il a déjà vu pire. bien pire. elle lui arrache le papier des mains.  « Tu es le premier à avoir répondu à notre appel de détresse. Félicitations. »  river ne sait pas vraiment quoi dire. parfois,il est tellement dans sa bulle que river ne sait comment se comporter avec les gens. quoi dire. quoi faire. alors il se laisse emporter par elle. lâchant un simple. euh okay... pas très certain de lui.  de ce qu'elle attend. tout cela semble comme un jeu pour elle. un plan prévu contre son consentement. et comme pour prouver ses pensées, il se retrouve soudainement en plein milieu de la pièce. c'est que la jeune femme a de la poigne. « Je te laisse trois minutes pour me convaincre que tu es le colocataire idéal. » quoi? mais non. mais river il n'est pas du tout d'accord avec ça. le jeune o'neil est bien mauvais pour parler. pour se présenter. pour se ventre. il se renfrogne. il renâcle. il n'aime pas non plus l'air de défi qu'elle prend, comme si elle s'attend à le voir s'échouer. alors il joue le jeu. décidant d'adapter les règles. de ne pas se laisser marcher sur les pieds. à sa façon. il n'a pratiquement dit un mot depuis son arrivé. même pas un bonjour, ni salut. ce n'est pas comme si on lui en avait laissé le temps. je ne suis pas le colocataire idéal. en fait, tu ne devrais même pas me prendre. ni m'écouter. je suis maniaque à vouloir toujours tout ranger. que cela soit propre. que cela brille. je suis capable de gueuler sur tout le monde. j'ai besoin de mon espace personnel. généralement j'ai pas envie de parler aux gens. j'aime ma solitude. j'suis un bien piètre cuisinier. je m'endors généralement devant la télé. j'oublie toujours de racheter du pq ou du liquide vaisselle. et j'pense pas qu'on va s'entendre. qu'il souligne honnête dans un haussement d'épaule. elle ne lui fait pas peur, elle et ses grands airs. ce n'est certainement pas ce qu'elle veut entendre mais il s'en fout. oh et je fume. comme pour prouver ses mots, il sort une cigarette qu'il coince dans entre ses lèvres. sa santé, il n'y tient pas vraiment. d'ailleurs, j'm'appelle river. qu'il rajoute poliment. car après tout, la jeune femme n'avait pas la moindre idée de qui il était. comme lui n'avait pas la moindre idée sur son identité. alors il resta là, son briquet dans sa main gauche, à attendre les prochaines instructions. comme une poupée prête à jouer.
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throw your soul through every open door. ~ river.

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