bordel biddie tu vas rester là toute la journée? j'te signale que je te paye pour faire un boulot. la jeune mcfly roula les yeux au ciel. comme si elle n'avait déjà pas suffisamment de choses à faire dans la boulangerie. c'était toujours biddie fait ceci, fait cela. à croire que c'était la bonniche. elle balança son torchon dans un coin, secouant la farine qui avait trouvé son chemin dans ses cheveux. crevard. connard. ingrat. les mots ne lui manquait pas pour décrire son employeur. monsieur croyait qu'il était mieux que tout le monde, mais c'était certainement lui qui en foutait le moins. biddie lui lança un regard mauvais. un qui aurait pu le placer si pied sous terre. tout ce qu'il se contentait de faire c'était de manger tout ce qui lui passait par la main toute la sainte journée. des patisseries qui devaient aller chez les clients, mais qui se retrouvaient à la place dans son gros ventre dodu. sachant que des mots haineux risqueraient de sortir de sa bouche si elle l'ouvrait, elle se contenta de hocher la tête. la demoiselle ne pipe mot. non, bien au contraire elle lui affuble d'un joli doigt d'honneur, articulant simplement le mot "connard" du bout des lèvres sachant pertinemment qu'il ne pouvait la voir. ce geste lui donnait l'impression de résister. biddie n'était pas le genre à se laisser faire et encore moins se faire marcher sur les pieds. cependant, elle avait vraiment besoin de ce job, et pouvait difficilement s'accorder une frasque. soupirant, elle sortit les gâteaux du four avant de les placer avec délicatesse sur le comptoir. ses petits bébés. ceux qu'elle a cuisiné avec amour. elle retourne rapidement en cuisine. heureusement, il n'y a pas encore trop de clients. ce n'est pas encore les heures de pointes. elle se dépêche de se laver les mains, d'avoir l'air plus présentable. aujourd'hui la petite boutique était carrément en sous effectif. tomeo avait pris un jour de congé, et nicholas n'était pas non plus là pour faire le service. allez trop savoir où il était. alors biddie se plante au poste, derrière sa petite caisse. elle range un peu les rayons. elle met les friandises en avant. elle est plutôt contente d'elle. puis la porte s'ouvre. le petit ding ding si familier résonne. biddie relève la tête, et d'un sourire robotique elle dit. bonjour. que puis-je faire pour vous aujourd'hui? elle pouvait presque avoir l'air enjoué. presque. puis c'est là qu'elle reconnait ce mec. eddie. eric. elle ne sait plus trop son nom. son visage pali légèrement. elle se demande ce qu'il fout ici. oh mon dieu, peut-être qu'il l'a suivit.

tu pousses un léger soupir, toujours au lit, ton téléphone entre les mains. tu fais un tour sur les réseaux sociaux, essayant de te tenir au courant de ce qu'il se passe dans le monde - parce que clairement, t'habites dans une ville paumée du fin fond de la caroline du nord - autrement tu ne serais au courant de pas-grand-chose. tu te mords la lèvre, tu soupires, te décidant enfin à te lever. tu enfiles un pantalon et une chemise assez soft - pour une fois. c'est en fouillant dans ton armoire que tu tombes sur un sweat qui n'est clairement pas à toi, mais à toméo. tu fronces les sourcils, tu sais pas pourquoi ce truc se retrouver dans ton armoire. tu hausses les épaules, récupérant ton téléphone pour envoyer un message à ton meilleur pote. tu termines tranquillement de te préparer pendant ce temps, fourrant le sweat dans un petit sac pour pouvoir le rapporter à ton ami. cependant, tu n'as aucune idée d'où il est, et, finalement, tu te rends compte qu'il est sans doute en train de travailler. tu te mords la lèvre. tu glisses ton téléphone dans ta poche, tu récupères le sac et tu te diriges assez rapidement vers la petite boulangerie du centre. tu glisses une main dans tes cheveux, rejoignant l'établissement en quelques minutes seulement - l'avantage d'habiter dans un patelin. tu pousses la petite porte vitrée, tout de suite envahit par la délicieuse odeur de pain chaud. bonjour. que puis-je faire pour vous aujourd'hui ? tu fronces légèrement les sourcils, reconnaissant de suite la jeune femme en face de toi. et elle semble te reconnaître aussi. tu te pinces les lèvres. je cherche toméo. il bosse ici. tu souffles simplement. elle ne semble pas vouloir parler de quoi que ce soit et ça te va bien. enfin, pour le moment. t'espères sincèrement que ton meilleur pote est à l'arrière, en train de préparer, tu ne sais trop quoi, qu'il te sorte de cette situation bien étrange.

biddie aime beaucoup la boulangerie. et pas seulement parce qu'elle y travaille. elle adore l'ambiance dont transpire le lieu. cette odeur alléchante à l'estomac. à force d'aider au comptoir, elle commence à connaitre les habitués. leurs habitudes. parfois, elle prépare même les commandes d'avance. ce sont certainement les seules personnes avec qui elle aime volontairement passer du temps. ce court instant, où elle reste polie. aucun jurons ne sort de sa bouche. pourtant, là en reconnaissant le jeune homme, tout ce qu'elle a envie de faire c'est de jurer. de dire des vilains mots. c'est l'homme avec qui elle a couché. bien trop bourrée si vous voulez son avis. une relation sans lendemain. d'ailleurs, la demoiselle avait tout de suite récupéré ses affaires au petit matin. ne souhaitant pas avoir cette conversation bizarre du lendemain, ou l'homme en question tente de la virer du lit, elle avait préférer prendre l'initiative d'elle même. si les hommes aimaient prendre un jouet pour le jeter ensuite, elle pouvait faire de même. alors c'est ce qu'elle avait fait. de toute manière ils ne s'étaient rien promis. c'était tout juste si elle se souvenait de son prénom. je cherche toméo. il bosse ici.oh mon dieu. c'était bien sa veine. monsieur connaissait tomeo. allez savoir ce qu'il allait lui raconter plus tard. bien qu'elle se fiche pas mal de son avis. ce n'est pas comme si tomeo et elle entretenaient de grandes relations. disons que parfois ils s'amusaient à faire chier l'autre. rien de plus. à force de partager la même cuisine il avait bien fallu trouver un terrain d'entente. désolée heu eric? mais il n'est pas là aujourd'hui. il ne travaille pas. elle se demandait bien comment ils se connaissaient. tu veux que je lui laisse un message? demanda-t-elle septique.

tu ne saurais pas encore dire si aujourd'hui est une bonne journée ou non. t'as passé une bonne nuit, c'est tout ce que t'es capable de dire pour le moment. tu décides de te bouger un peu, ayant l'intention de ramener un truc à ton meilleur pote, qui bosse dans la boulangerie de maggie. tu te prépares rapidement et tu diriges vers le centre-ville. tu fronces légèrement les sourcils en entrant dans la petite boulangerie de la ville. clairement, te retrouver avec une meuf que t'as ramené dans ton lit y'a quelques jours, c'est pas trop ce que tu envisageais pour commencer ta journée. tu te mords la lèvre, tu lui demandes simplement si toméo est la, jouant la carte du 'ignorons ce qu'il s'est passé l'autre fois' parce que clairement, c'est pus simple comme ça. désolée heu eric ? mais il n'est pas là aujourd'hui. il ne travaille pas. tu veux que je lui laisse un message ? elie. tu rectifies simplement. t'en as rien à foutre que les gens retiennent ton prénom ou pas, mais bon. tu te mords la lèvre et tu te promets d'insulter toméo la prochaine fois que tu le vois, parce que clairement, s'il bosse pas, il pourrait répondre au téléphone. il même pas si tôt que ça et il doit être réveillé. tu retiens un soupir, tu passes une main dans tes cheveux. non c'bon. je l'appellerais plus tard. tu marmonnes simplement. tu retiens un soupire, tu sais pas quoi faire. j'pensais pas que tu bossais ici. ok, t'es p'être con en faite. t'aurais mieux fait de te barrer et de rentrer chez toi ou rejoindre, tu sais pas trop qui pour passer la journée. tu hausses les épaules. t'as pas grand chose de mieux à faire en réalité, et puis, bon, tu t'arrêtes pas à ça, mais elle s'est quand même barrée avant l'aube. ça t'as un peu étonné, mais bon, t'as rien pu faire, littéralement, puisque tu dormais encore.

biddie tentait de rester aimable, alors qu'au fond elle voulait juste lui dire de dégager. qu'il arrête de lui bouffer son air. mais parce que c'était apparemment un ami proche de tomeo, elle se retenait. et cela lui demandait un sacré effort. à force de sourire comme une conne, l'intérieur de ses joues lui faisaient mal.elie. elle roule les yeux au ciel. savoir lui prénom lui fait une belle jambe. comment ça se passe? elle doit maintenant lui offrir un bracelet d'amitié? si tu le dis. qu'elle articule en lui lançant un regard perçant. ses yeux lui faisant comprendre qu'il n'était plus le bienvenue. mais le jeune homme ne semblait pas avoir compris le message peut-être qu'il était con en plus d'être moche. elle se demandait bien comment elle avait pu coucher avec un truc pareil. preuve qu'elle avait bien trop bu. non c'bon. je l'appellerais plus tard. ok cool. elle hoche de la tête. elle ne sait pas trop quoi lui dire. lui non plus apparemment. c'est pour cela qu'il ne faut mieux jamais qu'elle revoit les mecs avec qui elle avait couché. sinon après c'était bien trop bizarre. il y avait cette gêne bien trop présente au goût de la demoiselle. et alors qu'elle espérait le voir partir, il restait planté là. ce crevard. elle attrape un fichon et commence à nettoyer un peu autour d'elle. elle ne le regarde même plus. c'est comme s'il n'existait pas. du moins jusqu'à ce qu'il dise les mots suivants. j'pensais pas que tu bossais ici. pardon? et qu'est ce qu'il insinuait par là? parce que tu pensais que j'étais une pute? que je faisais le tapin dans la rue pour vivre? sa voix était froide. désemparée d'émotions. elle avait l'impression qu'il l'a jugeait, alors qu'au fond il ne se connaissait pas. tu crois que je suis venue ici pour être figurante? t'es pas un peu débile? on pouvait sentir une certaine véhémence. biddie toujours aussi aimable. toujours aussi gentille. toujours aussi douce. une bonne manière de se faire des amis. c'était peut-être pour cela qu'elle n'en avait pas.

clairement, tu sais pas ce que tu fous la et t'as envie de te barrer assez rapidement. tu retiens un soupir, tu passes une main dans tes cheveux. t'aimerais bien que quelqu'un débarquer pour briser ce froid ambiant. tu te mords la lèvre, tu hausses vaguement les épaules. tu viens assez souvent, mais t'es jamais venu ici, et tu ne pensais pas qu'elle bossait dans la boulangerie de maggie. loin d'être un reproche, parce que t'es pas ce genre de mecs au fond. parce que tu pensais que j'étais une pute ? que je faisais le tapin dans la rue pour vivre ? tu crois que je suis venue ici pour être figurante ? t'es pas un peu débile ? tu lèves les yeux au ciel, clairement désespéré face à la jeune femme en face de toi. sérieusement ? tu te pinces les lèvres, agacé. j'pense que c'est toi la débile en faite. tu rétorques. tu peux être mordant, toi aussi, quand tu le veux. t'es pas du genre à t'énerver ou à être méchant gratuitement, mais tu comptes pas non plus te laisser faire. c'est juste que je t'ai jamais vu ici. c'tout. alors j'suppose que tu bosses derrière, avec tom' tu soupires lourdement, un regard blasé sur le visage. parce que clairement, elle s'énerve pour pas-grand-chose et a l'air de tout prendre au premier degré. après, si t'as l'impression qu'on te traite de pute à chaque fois que quelqu'un t'adresse la parole, c'pas mon problème. tu devrais te barrer, mais tu préfères en rajouter une couche. pour qui elle se prend putain ? t'aimes pas vraiment comment elle te parle et, quitte à te foutre quelqu'un à dos, autant que ce soit réellement justifié par des paroles qui peuvent heurter, pas juste parce que madame s'en prend à tout le monde sans aucune grâce. enfin, tu supposes que t'es pas le premier à qui elle parle comme ça.

biddie n'aime pas les étranger. elle est froide et distante. pourtant, elle avait partagé un moment intime avec le jeune homme. elle s'était retrouvé dans son lit. dans ses bras. mais à part ce geste personnelle, elle ne connaissait rien du jeune homme. et l'ensemble de la nuit en question lui restait très vague. alors elle monte un peu sur ses grands chevaux. elle utilise le sarcasme comme arme de défendre. elle se prépare. au fond, elle veut juste qu'il part. car cela serait tellement plus simple. malheureusement, elle sait qu'elle va le revoir, et c'est ce qui la gène le plus. elle n'en a aucune envie.  j'pense que c'est toi la débile en faite.  elle roule les yeux au ciel. la menace du siècle. il perd un peu en crédibilité. elle ne l'écoute presque pas. au final elle n'en a pas à faire grand chose de lui. elle essuie. elle s'active. elle replace des gâteaux. elle espère qu'un autre client viendra la sauver de cette situation. un peu tout mais pas ça. peut-être qu'elle a dû en faire trop. elle ne sait pas. mais l'homme en question semble ressentir le besoin de se justifier. c'est juste que je t'ai jamais vu ici. c'tout. alors j'suppose que tu bosses derrière, avec tom' biddie n'est pas habitué aux autres. ceux qui la connaissent sont au courant de ses réactions. ils ne s'en blessent plus. cela fait partie de la routine. mais lui ne la connait pas. elle hoche de la tête. et d'une voix plus amicale elle ajoute. oui tomeo est le boulanger, celui qui fait le pain, moi je suis celle qui prépare les gâteaux. on pouvait sentir une note de fierté dans sa voix. car c'est ce qu'elle était, fière de ce qu'elle faisait. de son résultat. au moins cette fois-ci elle réussie à aligner deux mots sans l'insulter. c'est presque du progrès. après, si t'as l'impression qu'on te traite de pute à chaque fois que quelqu'un t'adresse la parole, c'pas mon problème. non. non. ce mec aurait mieux fait de se taire. biddie n'aime pas du tout ça. il pense qu'il est mieux qu'elle avec ses petits airs de je m'en foutiste. elle serre bien fort son chiffon dans les mains. elle a envie de le lui jeter à la figure mais elle se retient. j'ai des talons plus grand que ton pénis. alors va te faire foutre et il ne me semble pas avoir demandé ton avis. qu'elle menace entre ses dents. il avait bien de la chance que le comptoir les sépare. sinon à part venir me faire chier tu fais autre chose dans la vie? genre un travail à aller?   mais bordel qu'il dégage. qu'on la laisse tranquille.

en voyant la jeune femme ainsi, tu te demandes vraiment comment t'as pu céder à ses avances et coucher avec elle. non mais sérieusement, elle est ingérable. une véritable petite peste. typiquement le genre de fille auquel t'as envie de mettre des claques, pour la remettre à sa place. mais tu te retiens de justesse de devenir insultant. ce ne serait pas vraiment à ton avantage. elle t'annonce que toméo est boulanger - non sans blague - et qu'elle s'occupe des pâtisserie de la petite boulangerie. et si les circonstances avaient étés différentes, sans doute que tu lui aurais fait un compliment sur sa pâtisserie. pour avoir déjà goûté à plusieurs reprises ce que vend la boulangerie, c'est bien meilleur que ce qu'on peut trouver en ville. mais bon, t'es pas d'humeur la. tu la vois serrer son chiffon et t'as presque envie de la provoquer un peu plus. ça t'amuses. j'ai des talons plus grand que ton pénis. alors va te faire foutre et il ne me semble pas avoir demandé ton avis. tu arques un sourcil. t'essayes de rester impassible même si t'as l'impression que ton sang bouillonne dans tes veines. tu serres légèrement les poings. c'est dommage, t'avais l'air de bien l'apprécier l'autre soir. tu rétorques, presque cinglant. t'avais peut-être bu toi aussi, mais t'étais pas aussi défait que la demoiselle. puis tu feras attention à pas te tordre une cheville à cause de la hauteur. tu ajoutes. c'est ton instinct d'homme qui parle. simplement parce que vous êtes un peu tous pareil et que clairement, c'est piquer au vif que de cause de ce genre de sujet. sinon à part venir me faire chier tu fais autre chose dans la vie ? genre un travail à aller ? tu hausses les épaules. tu te mords l'intérieur de la joue. j'suis encore étudiant, c'con, c'est les vacances cette période. tu ricanes presque. parce que t'avoues profiter pas mal de cette situation ou t'as rien à faire de tes journées, sans avoir besoin de te lever à pas d'heure et de rentrer trop tard pour pouvoir dormir convenablement. on a pas tous la chance de travailler. tu ajoutes en retenant un soupir. tu t'adoucis un peu, parce que tu trouves ça idiot et puéril de continuer à s'envoyer des piques dans le genre. t'as passé l'âge.

bon cette histoire ne semblait être en rien gagnée. malheureusement pour biddie. la vie ne semble jamais si simple pour elle. au lieu de partir bien gentiment, ce elie semblait vouloir faire son campement dans la petite boulangerie. le cauchemar. c'est dommage, t'avais l'air de bien l'apprécier l'autre soir. tu veux dire après que t'as avalé deux boites de viagra? qu'elle ricane avec un rictus calculateur aux lèvres. c'est qu'il était tenace, semblant vouloir avoir autant le dernier mot qu'elle. ils n'avaient clairement pas les même souvenirs de cette soirée là. puis tu feras attention à pas te tordre une cheville à cause de la hauteur. merci de ton inquiétude, mais je pense que je vais survivre. ils font après tout, la taille d'un pouce. il n'y avait rien de tel que d'attaquer les bijoux de famille d'un homme, pour le voir rapidement s'offusquer et défendre sa virilité. c'était systématique. et élie ne déviait pas la règle. elle ne comprenait vraiment pas pourquoi il souhaitait rester ici. le mec était trop bizarre, à vraiment se demander ce qu'elle avait pu le trouver. peut-être que son secret était dans ses cheveux? j'suis encore étudiant, c'con, c'est les vacances cette période. génial ta vie. vraiment. je te jure j'trouve ça super intéressant. mais t'as personne d'autre à faire chier? une autre fille à baiser? qu'elle articule en roulant les yeux au ciel. à moins qu'il en attrape que lorsqu'elles sont bourrées. triste. elle nettoyait toujours le comptoir quand elle dit la voix de son manager derrière elle. mcfly tu peux venir me voir? qu'est ce que ce crevard lui voulait encore. elle se demandait bien ce qu'elle avait pu faire pour emmerder à ce point le créateur du monde aujourd'hui. elle soupire. je reviens. elle espérait ne pas le voir à son retour. cependant les chances étaient minces. elle traine donc les pieds jusque dans la cuisine, ou ce gros sumo l'attendait. il commença à se lancer dans un discours comme quoi biddie ne pouvait pas parler un client comme cela. qu'il s'en fichait pas mal qu'elle le connaissait. qu'il s'agissait de la réputation de la boulangerie avant toi. réputation de merde oui. et qu'il s'en foutait aussi que tomeo puisse le connaitre. que biddie devait aller s'excuser si elle ne voulait pas perdre son job. gros connard. les yeux de biddie étaient noirs. elle souhaitait se jeter sur lui et l’étriper, lui faire bouffer son gras. elle voulait encore moins s'excuser à l'autre crevard qui se prénommait élie. mais elle n'avait pas vraiment le choix. alors elle traine les pieds jusqu'à l'entrée. et à son plus grand désarroi il était toujours là. à ce qu'il parait je dois m'excuser. mais sache que ça viendra pas du fond du coeur. quel prévient avec un minimum de fierté. alors voilà je m'excuse. c'était presque un murmure, mais hors de question de répété. on ne lui avait pas non plus demandé de les crier. je suppose que si tomeo et toi êtes amis, tu dois pas être si mauvais. ses mots écorchaient sa gorge. c'était si difficile. elle lui tendait en quelque sorte un drapeau de paix. c'était plus ou moins à lui de l'attraper après. le choix était le sien. et on m'a aussi dit de te donner un cookie gratuitement. dit-elle en mettant une de ses friandises dans un petit sachet avant de lui tendre. t'étouffe pas avec, hors de question d'te faire du bouche à bouche. qu'elle souligne avec un nouveau rictus aux lèvres.

t'es piqué au vif, dans ta fierté masculine qui est présente chez tout le monde. c'est comme dire à une meuf qu'elle a pas de poitrine ou des jambes dégueulasse, bah, c'est pareil. tu t'apprêtes à répliquer vivement quand tu entends une voix provenir de l'arrière-boutique. tu as un léger mouvement de recul, te mordant la lèvre. tu devrais profiter de ce moment pour t'éclipser, mais ça te fait trop plaisir de l'entendre se faire engueuler à cause de la manière dont elle parle. tu viens te gratter la joue, passant une main dans tes cheveux. à ce qu'il parait je dois m'excuser. mais sache que ça viendra pas du fond du coeur. alors voilà je m'excuse. tu hoches la tête en silence, t'es pas très rancunier, donc bon. tant mieux pour elle ? t'sais pas, seul l'avenir te le dira. je suppose que si tomeo et toi êtes amis, tu dois pas être si mauvais. tu retiens un léger rire, tu hausses les épaules. c'est mon meilleur ami. tu soulignes simplement, clairement plus adoucis qu'il y a quelques minutes. si tomeo va te sauver le coup sans même le savoir, alors p'être que tu l'insulteras pas tant que ça pour ne pas avoir répondu à ton message. peut-être seulement. tu verras bien quand tu arriveras à le joindre - ce qui n'est pas dit. et on m'a aussi dit de te donner un cookie gratuitement. t'étouffe pas avec, hors de question d'te faire du bouche à bouche. tu arques un sourcil, légèrement surpris, te penchant pour récupérer le petit sac, que tu glisses avec le pull de tomeo. tu te mords légèrement l'intérieur de la joue. merci. je suppose. tu retiens un soupir. j'ai déjà eu l'occasion de les goûter, ils sont bon. tu ajoutes, espérant détendre un peu l'atmosphère qui, clairement, est tendue à un point pas possible. tes pâtisseries aussi. tu ajoutes, un léger sourire sur les lèvres, parce que c'est complètement vrai c'que tu dis. tu viens te gratter l'arrière de la nuque, retenant un soupir. tu travailles ici depuis longtemps ? c'est un peu bancal et un peu bateau comme discussion, mais bon.

au prix d'un sérieux effort, biddie avait dû s'excuser. chose qui n'arrivait que rarement. les mots avaient été arrachés de sa bouche. on l'avait forcé. telle une enfant qui venait de faire une bêtise, elle s'était fait remontée les brettelles à son plus grand désarroi. c'était une expérience bien humiliante, mais sa fierté était intacte. encore heureux. surtout devant ce elie. disons qu'elle allait tenter de faire une effort. de s'adoucir. de ne pas lui cracher son venin en pleine figure. d'être moins radicale. c'est mon meilleur ami. qu'il dit. mince. elle allait forcément le voir plus souvent. et dire qu'elle avait couché avec lui. allez savoir ce qu'il allait lui raconter. meilleur ami dans l'genre j'lui raconte avec qui tu couches? elle tentait de prendre une voix innocente, mais sa curiosité se faisait sentir. elle aimerait que cette histoire soit leur secret. si tomeo venait à l'apprendre, il ne la lâcherai surement pas d'une semelle. elle n'avait ni l'énergie, ni le temps pour cela.  alors elle n'avait plus qu'à croiser les doigts, même si avec son attitude de toute à l'heure rien n'était gagné. au moins biddie y mettait de la bonne volonté. comme pour faire la paix, elle lui offre un cookie. un vrai. un bon. pas un des brûlés. elle est comme cela, toujours la main sur le coeur. à donner aux autres. grand sarcasme. chacun de ses gestes lui brûlaient la peau. c'était contre sa nature.  j'ai déjà eu l'occasion de les goûter, ils sont bon. voilà qu'il remontait un peu dans son estime. au moins il avait de bon goûts. et pas qu'en fille apparemment. tes pâtisseries aussi.  qu'il ajoute.  peut-être que lui aussi essayait de se faire pardonner.  alors elle joue le jeu. elle tente même de sourire. un brouillon sur son visage. cela ressemblait d'ailleurs beaucoup plus à une grimace. mais ses yeux sourient pour elle. ils illuminent son visage. merci j'suppose que t'as pas trop de mauvais goûts. elle soupire. elle passe une main dans ses cheveux. peut-être qu'on devrait recommencer du début. celui qui dit que les premières impressions sont toujours les plus importantes est un connard. parfois on commence juste du mauvais pied. cela arrive à tout le monde. je m'appelle biddie. j'ai couché avec toi. sur une echelle de un à dix je te mets huit et demi. j'aime bien tes bouclettes. disons que ça sauve le tout. mon passe temps dans la vie? emmerder les gens. j'dis toujours tout ce qui se passe par la tête. j'suis execrable. enchantée. elle lui tend même sa main. et pour ce qui est de ta question ça va faire deux looongues années. je préfèrais avoir un truc à moi. comme tu peux t'en douter je n'aime pas trop être sous les ordres de quelqu'un. elle lui offre un petit sourire, semi-sincère. pour le moment c'est tout ce qu'elle est capable de faire.

meilleur ami dans l'genre j'lui raconte avec qui tu couches ? tu ris doucement à sa remarque, passant une main dans tes cheveux, te pinçant les lèvres. pourquoi, t'as peur que je lui raconte certains trucs ? tu la taquines, un air joueur sur la voix et un sourire sur le coin des lèvres. t'as pas envie d'être blessant, du tout, c'est pas ton but. pas cette fois. tu commencerais même à l'apprécier. t'en sais rien, même si elle a un caractère pas facile, elle a pas l'air d'avoir un mauvais fond. je ne lui dirais rien. tu ajoutes, pouvant comprendre que coucher avec le meilleur ami de son collègue n'est peut être pas la meilleure des choses à faire. tu souris doucement, récupérant le cookie qu'elle te tend, le glissant dans ton sac. t'as déjà eu l'occasion de goûter la pâtisserie de la jeune femme et tu ne manques pas de glisser que tu l'apprécies bien - la pâtisserie toujours. merci j'suppose que t'as pas trop de mauvais goûts. peut-être qu'on devrait recommencer du début. tu hausses vaguement les épaules. à elle de voir, après tout. elle semble lancée et décidée, alors tu ne la coupe pas. je m'appelle biddie. j'ai couché avec toi. sur une échelle de un à dix je te mets huit et demi. j'aime bien tes bouclettes. disons que ça sauve le tout. mon passe temps dans la vie ? emmerder les gens. j'dis toujours tout ce qui se passe par la tête. j'suis exécrable. enchantée. et pour ce qui est de ta question ça va faire deux looongues années. je préférais avoir un truc à moi. comme tu peux t'en douter je n'aime pas trop être sous les ordres de quelqu'un. tu lui rends son geste lorsqu'elle te tend la main, et tu lui souris doucement. j'pense que t'as moyen de monter un truc. p'être pas ici à maggie parce qu'une boulangerie-pâtisserie suffit déjà, mais pourquoi pas dans un village à côté ? tu souffles en haussant doucement les épaules. puis certaines de ses paroles te reviennent soudainement. huit et demi ? tu laisses un sourire presque narquois se dessiner sur tes lèvres. tu te grattes distraitement la joue, l'air de rien. ok, elle est peut-être pas si garce que ça ... tu étouffes un rire contre tes doigts. désolé, je note pas les filles avec qui je couche. tu ajoutes, un sourire léger toujours présent sur tes lèvres.

biddie ne connaissait pas elie. du tout même. alors elle ne pouvait pas tellement croire en ses mots. en ce qu'il disait. et malgré le bénéfice du doute, une petite partie d'elle même lui chuchotait qu'elle pouvait lui faire confiance. lui. cet inconnu.je ne lui dirais rien. croix de bois. croix de fer. si tu mens. tu vas en enfer qu'elle avait envie de dire comme la gamine qu'elle était. mais au lieu de cela, elle se contenta de hocher de la tête. de lui lancer un regard qui dit que s'il ment elle ira chez lui, pendant qu'il dort et qu'elle ira lui couper les couilles. rien que ça. puis la jeune mcfly décide de faire table rase du passée. elle lui propose de tout recommencer. de faire comme si tout cela ne s'était pas passé. ou presque. petit drapeau blanc dans le ciel. ce n'est pas qu'elle avait honte d'avoir couché avec lui. bien au contraire. il lui était après tout d'arriver dans de lits d'hommes beaucoup moins sexy que lui. mais c'était plus vis à vis de tomeo. elle ne pouvait se le permettre. déjà qu'apparemment elle commençait à entretenir une image de pute, pas la peine d'en rajouter. j'pense que t'as moyen de monter un truc. p'être pas ici à maggie parce qu'une boulangerie-pâtisserie suffit déjà, mais pourquoi pas dans un village à côté ? elle soupire. c'était bien plus facile à dire qu'à faire. et pour cela j'fais comment? j'mari un vieux snock et j'attends qu'il meurt pour avoir du fric? elle rigole. rire sans couleur. elle avait à peine de quoi finir le mois, alors se lancer dans un projet comme celui-ci était perdu d'avance. et puis si ce n'était pas à maggie-valey, cela n'avait pas la même amplitude.le même caractère. il était drôle lui avec ses idées à la con. si elle pouvait, elle l'aurait déjà fait. huit et demi ? quoi tu préfères que cela descende à deux? qu'elle demande à son tour un petit sourire narquois accroché aux lèvres. désolé, je note pas les filles avec qui je couche. et mon cul c'est du poulet? elle roule les yeux au ciel. genre monsieur est trop bien pour se permettre ce genre de choses. elle lui lance un regard amusé avant d'ajouter. ça veut dire que tu notes les mecs?

tu assures à la jeune femme que tu ne diras rien à ton meilleur ami concernant la nuit que vous avez pu passer ensemble. elle semble presque mal que son collègue puis le savoir. tu prends en compte son regard très significatif quand à ses intentions si jamais tu révèles quoi que ce soit. tu hoches silencieusement la tête et tu acceptes de faire la paix avec elle. tu la laisses se présenter et son monologue te fait doucement sourire. elle n'a pas l'air si mauvais, dans le fond, biddie. elle te confie - ou peut être que c'est public - le fait d'avoir envie d'ouvrir son propre commerce. et c'est quand tu t'entends parler que tu te rends compte que tes paroles ne riment à rien, tu retiens un soupir, te mordant l'intérieur de la joue. et pour cela j'fais comment ? j'mari un vieux snock et j'attends qu'il meurt pour avoir du fric ? tu hausses vaguement les épaules, ne répondant pas à ses questions. t'sais pas, elle pourrait économiser un peu d'argent, mais sans doute qu'elle y a déjà pensée et que ce n'est pas possible. t'en sais rien au fond, elle reste une parfaite inconnue. ou presque. quoi tu préfères que cela descende à deux ? tu laisses un sourire se dessiner sur le coin de tes lèvres à toi aussi. tu n'as pas manqué celui sur celles de la jeune femme. genre monsieur est trop bien pour se permettre ce genre de choses. ça veut dire que tu notes les mecs? tu ris doucement, passant une main dans tes cheveux. tu penses que je couche avec des mecs ? tu souffles d'un air taquin. elle n'a pas totalement tord en sous entendant que tu couches bel et bien avec ces messieurs tout autant que les femmes, mais bon, pas certain qu'elle soit obligée d'être au courant de ça. c'était bon. tu ajoutes finalement, un sourire toujours présent sur le coin des lèvres. t'as presque envie de rajouter que, recommencer ne te dérangerais pas du tout, mais tu t'abstiens, ayant fait connaissance du caractère plutôt sanguin de biddie quelques minutes plus tôt. tu te pinces les lèvres, l'observant quelques instants.

biddie est heureuse. elle se rend compte que c'est bientôt la fin de son service. que dans quelques minutes elle se cassera d'ici. au revoir les losers, bonjour la liberté.ses pieds commençaient à taper le sol, s'impatientant. plus que dix petites minutes. c'était faisable. elle pouvait les palper du doigts, alors que son regard regardait le mur derrière elie. celui avec l'horloge. comme si elle espérait voir les minutes, les secondes, avancées plus rapidement. mais non. il n'en est rien. elie et la demoiselle mcfly semblent commencer de parler de manière plus sereine. moins haineuse. plus passive. elle lui parle un peu d'elle. comme pour créer un lien. quelque chose. n'importe quoi qui puisse les relier. elle est d'ailleurs surprise de le voir si attentif. elle qui pensait qu'il serait le plus bavard des deux, ne l'était pas du tout. étrange. elle ne s'en offusque pas. peut-être parce qu'il n'a pas grand chose à lui dire? elle n'en sait trop rien. elle commence à finir de tout ranger. elle essuie ses mains dans son tablier. elle balance le chiffon dans un coin. déjà qu'elle remplaçait nicholas, elle n'allait pas s'éterniser plus longtemps. le gros balourd qui lui servait de manager et qui ne faisait rien du tout de sa journée, allait devoir se débrouiller tout seul, car biddie avait bien l'intention de partir. loin. du moins jusqu'à demain. erk. tu penses que je couche avec des mecs ? elle affiche un petit rictus amusé. avait-elle touché une corde sensible? elle se mordilla les lèvres. elle ne souhaitait pas l'offenser. surtout avec cette paix nouvelle retrouvée. mais bon, elle lui avait dit des choses bien plus méchantes. j'sais pas, les bouclettes c'est bien un truc de gay. alors j'me dis que c'est peut-être le cas. mais en même temps t'as couché avec moi, alors ça veut dire que t'es bien plus que gay. peut-être indécis sur ton orientation. va savoir. à moins que t'es couché avec moi à cause d'un pari pour impressionner tes amis homosexuels ce qui serait bien pourri. elle hausse des épaules, ses prunelles brillant d'énergie. elle lui lance juste des hypothèses. elle lui dit tout ce qui lui passe par la tête. elle ne s'attarde pas trop sur les détails. ils ont apparemment encore beaucoup de choses à apprendre de l'autre. c'était bon. merci j'me sens touchée, moi qui doutait de mes performances. qu'elle souligne avec amusement, le sarcasme bien présent dans sa voix. biddie est d'humeur joueuse. elle passe une main dans ses cheveux. elle attend encore un peu. juste un tout petit peu. dans moins de cinq minutes elle pourra sortir de la bâtisse en chantant libérée, délivréééee. et sous une subite inspiration, elle lui propose. j'ai fini mon service dans cinq minuites. si tu veux, on peut aller boire un verre? elle se mordille l'intérieur de la joue. elle ne sait pas si c'est une très bonne idée, mais en même temps elle n'a rien à perdre. nada.

tu ne pensais clairement pas que la situation allait tourner de cette manière. parce que c'était clairement mal partit quand t'es entré dans la boulangerie et, clairement, la tension s'est apaisée et l'ambiance est presque calme. presque. tu fronces légèrement les sourcils quand elle parle de coucher avec des hommes, et tu te demandes sérieusement si tout maggie valley te penses gay ou non. j'sais pas, les bouclettes c'est bien un truc de gay. alors j'me dis que c'est peut-être le cas. mais en même temps t'as couché avec moi, alors ça veut dire que t'es bien plus que gay. peut-être indécis sur ton orientation. va savoir. à moins que t'es couché avec moi à cause d'un pari pour impressionner tes amis homosexuels ce qui serait bien pourri. tu arques un sourcil, amusé par ses mots. tu laisses un léger sourire se dessiner sur tes lèvres et tu te mords l'intérieur de la joue. j'ai pas demandé à avoir les cheveux bouclés, tu sais. tu ris doucement, passant une main dans tes mèches brunes - et bouclées. je suis pas gay, si ça peut te rassurer. c'était pas un pari. et je suis certain de mon orientation sexuelle. tu ajoutes, évitant de mentionner que tu te tapes bel et bien des hommes, de temps à autre. tout ça parce que tu as souligné le fait qu'elle t'avait très clairement noté, ajoutant que tu ne le faisais pas. comme quoi, chaque personne est bel et bien unique. tu ajoutes quand même que c'était bon - et ça l'étais, vraiment - sans trop savoir pourquoi exactement. merci j'me sens touchée, moi qui doutait de mes performances. j'ai fini mon service dans cinq minutes. si tu veux, on peut aller boire un verre ? tu restes silencieux quelques instants, ne t'attendant pas du tout à une demande dans le genre. et tu te rends soudainement compte qu'elle a commencé à nettoyer le présentoir depuis quelques minutes. avec plaisir. je t'invite. tu souffles, un léger sourire sur les lèvres. te demandant si tu dois regretter le fait de l'avoir invitée ou non. tu te mords le bout de la langue. au pire, tu te prendras une remarque piquante dans la tronche, au mieux elle accepte ta proposition et vous passerez sans doute quelques minutes - peut être une heure ou deux - à apprendre à vous connaître autour d'un verre.

biddie était une femme pleines de préjugés. elle n'en restait pas moins l'esprit très ouvert. elle se fichait pas que vous soyez gay, hétéro ou asexuel. cela ne changeait en rien la perception qu'elle avait sur les gens. de toute façon, par principe, elle n'aime personne. c'est plus simple. ça fait moins mal après. alors savoir qu'elie pouvait potentiellement coucher avec des hommes la rendait complètement indifférente. même si apparemment cela n'était pas le cas. ses mots. j'ai pas demandé à avoir les cheveux bouclés, tu sais. elle hausse les épaules. la génétique voilà tout. comme elle n'avait pas demandé d'avoir des seins aussi petits.  je suis pas gay, si ça peut te rassurer. c'était pas un pari. et je suis certain de mon orientation sexuelle. ok bah cool pour toi. elle lui offre un petit sourire indécis.  ce n'est pas forcément un sujet qu'ils devraient développer plus en profondeur. c'était après tout sa vie, il faisait ce qu'il souhaitait avec.  et puis l'heure de délivrance arrive. enfiiiin. elle lui propose d'aller boire un verre. d'enterrer une fois pour toute la hache de guerre. il semble intéressé par l'idée. avec plaisir. je t'invite. elle hausse un sourcil. elle se mordille la lèvre inférieure, pas très à l'aise avec l'idée. biddie s'est une femme indépendante; qui aime ne devoir rien à personne. mais d'un autre coté, elle n'a pas d'argent à dépenser. du moins pour ce genre de futilité. peut-être que pour une fois elle pouvait mettre sa fierté de côté? juste pour un verre. et pour le reste elle payera pour elle-même. comme tu veux c'est ton fric. c'est tellement gentleman de ta part. qu'elle articule avec un petit sourire moqueur, mais reconnaissant. elle balança son tablier dans un coin de la pièce. adiooos. attends j'vais chercher mes affaires, je reviens. elle se dépêche d'aller dans une des pièces du fond. là où tout le monde fout son bordel. elle fait bien attention à éviter le manager. il serait capable de lui demander de rester plus longtemps. de la faire chier, juste parce qu'il le peut. c'était un être bien détestable. puis retourna vers elie sur la pointe des pieds. elle avait décidé de mettre toutes ses chances de son côté. mais maintenant qu'il n'y avait rien qui les séparait c'était juste bizarre. elle ne savait trop comment l'expliquer. t'viens? qu'elle demande, en le tirant par le bras vers la sortie. comme si elle allait restée ici plus longtemps qu'elle le devait. puis une fois le pied dehors elle s'écrie. délivréééée. elle sautille quelque peu sur le trottoir. bien trop heureuse. puis elle l'entraîne derrière elle. t'es sur que t'as pas d'autres plans que d'trainer avec moi? il avait surement quelque chose de mieux à faire que d'être avec elle. elle passa une main dans ses cheveux, commençant à marcher dans la direction du bar le plus proche. heureusement pour eux, ils n'étaient pas très loin. elle bifurque sur la gauche. puis sur la droite. encore un peu tout droit. puis ils arrivent à destination. le même bar où ils se sont rencontrés. un signe? peut-être. ou parce que c'était le seul bar de la ville.

si on t'avait dit que ta journée prendrait cette tournure, tu n'y aurais sans doute pas cru. parce que tu as eu le droit aux insultes de la part de la jeune femme et maintenant, c'est comme si vous étiez amis depuis quelque temps, puis qu'elle te proposes de sortir boire un verre après son service, qui se termine dans quelques minutes seulement. tu te demandes à quelle heure elle a commencée ce matin. sans doute tôt. tu ne peux pas vraiment t'empêcher de lui proposer de lui offrir le verre. parce que t'es comme ça. que tu l'as toujours été et que ça te dérange pas d'inviter une jolie fille à boire. comme tu veux c'est ton fric. c'est tellement gentleman de ta part. je suis un gentleman... tu lui offres un petit sourire charmeur avant de te pincer les lèvres. attends j'vais chercher mes affaires, je reviens. tu opines en silence, glissant tes mains dans tes poches alors qu'elle se dirige vers l'arrière de la boulangerie. tu laisses ton regard glisser dans son dos et jusqu'à ses fesses, avant de détourner la tête. tu observes le décor de la boulangerie en attendant biddie. t'viens? j'arrive. elle te sort de tes pensées, et tu es clairement surpris quand elle agrippe ton bras pour te tirer vers la sortie. tu la suis en riant, retrouvant le trottoir de la rue. tu secoues la tête en souriant quand tu l'entends s'écrier délivréééée. t'es sur que t'as pas d'autres plans que d'trainer avec moi ? tu hausses les épaules. nop. rien de prévu, tu animes ma journée banale et ennuyante. tu pouffes doucement en la suivant à travers les rues de maggie que tu connais comme ta poche. tu sais très bien ou elle se dirige. le seul bar de la ville. vous arrivez rapidement à destination, et tu la suis dans l'établissement. tu veux commencer doucement ? tu demandes avec un sourire taquin. tu sais pas ce qu'elle a envie de boire, de l'alcool fort ou non. t'es prêt à la suivre sur ce terrain, mais t'es pas certain de comment ça va se terminer, en fait. tant pis, tu verras bien. vous êtes jeunes, autant faire des conneries maintenant.

biddie lui avait proposé de prolonger son temps à ses cotés. au final, il n'était pas si horrible qu'elle le pensait. il faut dire que leur première impression de l'un et l'autre n'avait pas été leur meilleur. mais, la trêve était de mise. ils avaient tous les deux l'esprit suffisamment ouvert pour tenter de passer outre. à autre chose. alors la demoiselle se précipite et va chercher ses affaires. elle est bien trop heureuse d'être dehors. à l'air libre. où personne ne lui donne des ordres. elle entraîne elie derrière elle. même s'il doit surement connaitre la route. tout le monde la connait. ce vieux bar qui est le point de rendez-vous de toute la ville. nop. rien de prévu, tu animes ma journée banale et ennuyante. bah elle doit être vraiment pourri ta journée pour que tu sois à ce point désespéré. qu'elle souligne le regard pétillant, un sourire planté sur ses lèvres. biddie était bien consciente de sa réputation. elle savait qu'elle n'était pas la fille la plus sympathique du coin. que son caractère pouvait faire peur et en déstabiliser plus d'un.le bar n'est plus qu'à quelques mètres. ils rentrent à l'intérieur. il y a déjà pas mal de monde. il y en a toujours. biddie fait comme chez elle. ici, tout le monde se connait. elle pose ses affaires à une table haute, pas très loin du barman. là où se trouve le paradis de l'alcool. tu veux commencer doucement ? elle prend quelques secondes pour réfléchir. elle hausse les épaules. biddie ne tient pas très bien l'alcool. parfois il lui arrive de vomir. pourtant elle boit, elle boit. elle ignore les cris de son fois, elle a tendance à continuer. puis elle gerbe. systématiquement. on pourrait croire que son corps s'était habitué à une telle agression. mais non. peut-être parce qu'elle était petite et fine. jamais un très bon mélange. faut mieux commencer doucement. qu'elle décide, ne souhaitant pas perdre le control tout de suite. biddie et l'alcool, c'était un mélange toxique. elle devenait plus acerbe.

bah elle doit être vraiment pourri ta journée pour que tu sois à ce point désespéré. tu ris doucement, haussant les épaules. peut-être bien, peut-être pas. tu serais incapable de le dire, en réalité. la journée est comme ça, et c'est tout. tu te mords la lèvre, vous arrivez rapidement devant le petit et seul bar de la ville, constamment plein. quelques regards se tournent vers vous quand vous entrez dans l'établissement et tu reconnais bon nombre de visages familier. après tout, maggie est une petite ville et tout le monde, connaît tout le monde. les rumeurs vont très vites, elles aussi. tu retiens un léger rire, suivant la jeune femme jusqu'à une table haute. tu t'accoudes à cette dernière. vaux mieux commencer doucement. tu hoches la tête. tu penses tenir l'alcool de manière assez raisonnable, pouvant boire quelques verres avant d'être vraiment mal. mais de ce que tu te souviens de l'autre nuit, ça n'a pas forcément l'air d'être le cas de la jeune femme. tu fais signe au serveur qui ne tarde pas à vous rejoindre. tu laisses biddie commander, hésitant toi-même sur ta boisson, avant de finalement jeter ton dévolu sur une bière. classique et efficace. tu te pinces les lèvres. tu ne sais pas vraiment quoi dire. t'es en ville depuis longtemps ? t'es vraiment con. tu sais vraiment pas quoi raconter. j'suis né ici. tu ajoutes avec un léger rire. ok tu essayes de combler les vides plus qu'autre chose. tu te mords la joue, retenant un soupir et tu passes une main dans tes cheveux, alors que le serveur ramène vos boissons. santé. tu trinques avant de porter ta boisson à tes lèvres.

ils se dirigent vers le bar de la ville, lieu qu'elle ne connait que trop bien pour y avoir déjà passée beaucoup de temps. seule ou accompagnée. ils rentrent à l'intérieur de la bâtisse. rien n'a changé depuis l'autre jour. les même habitués. cette même odeur. mélange entre l'alcool, tabac froid et une pointe de poussière. parfum qu'elle chérissait tant. le jeune homme commande une bière. elle aussi. pas envie de prendre un cocktail. choix facile pour les fillettes. les peureux. elle se souvient encore trop bien le moment où le barman lui avait dit quelque chose dans les lignes de 'ça fait du bien de voir une fille boire comme un mec.' à l'époque elle avait pris ses mots comme un compliment. aujourd'hui encore. elle n'aimait pas l'emplacement d'étiquette basé sur le genre sexuel de la personne. c'était stupide. du moins à ses yeux. perdue dans ses pensées, elle en oublierait presque elie. t'es en ville depuis longtemps ? elle hausse un sourcil. c'était quoi cette question?  j'suis né ici. à croire qu'il ne savait quoi lui dire. lui faisait-elle perdre ses moyens si facilement? un petit sourire moqueur s'étira le long de ses lèvres. tu peux aussi me parler d'la pluie et du beau temps. ça marche aussi. qu'elle rigole. se foutant un peu de sa figure. c'était plus fort qu'elle. un instinct. puis se racle la gorge. et pour répondre à ta question, j'suis presque certaine que nous sommes allés dans la même crèche. elle aussi était née ici. tout fait dans cette cambrousse. jamais partie. mais bien envie.  le pauvre tentait de combler les vides comme il pouvait. à croire qu'il n'aimait pas le silence. biddie, elle, ça ne la dérangeait pas. étant la plus part du temps toute seule, elle était habituée. c'était devenu un peu son ami. même si c'était plutôt triste à dire. et passer des heures derrière la boulangerie à cuisiner n'arrangeait pas non plus la chose. elle hausse des épaules. leur commande arrive.santé. santé. prenant chacun une boisson dans leur main. elle leva la sienne en l'air, trinquant avec le jeune homme. puis en bu une gorgée bien mérité. enfin. sinon combien de fois tu viens ici? j't'avais jamais vu avant et la ville n'est pas non plus très grande. elle regarde un peu autour d'elle. le bonhomme a l'air un peu de s'ennuyer en sa compagnie. c'était en soit le pire des compliments. cela ne pouvait arriver. définitivement pas. biddie s'était quelqu'un qui savait s'amuser. alors ça n'arriverait pas. d'un petit sourire mielleux elle lui dit. je te propose de jouer à un jeu. je n'ai jamais jamais (i have never ever). je ne sais pas si tu connais. bon moyen de rendre les choses plus intéressantes. de faire connaissance. d'en apprendre plus sur l'autre. mais ludique. en s'amusant.

tu avoues sans mal que tu ne sais pas vraiment comment combler les blancs installés entre biddie et toi. t'es pas très doué pour ce genre de truc et tu te retrouves à lui poser une question totalement débile. tu t'en rends compte au moment ou tu parles, et tu préférerais ne jamais avoir prononcé tes mots. tu retiens un soupir, pestant silencieusement contre toi-même. tant pis. ce qui est dit, est dit et, au moins, c'était pas une connerie ou un truc qui peut être mal interprété. tu peux aussi me parler d'la pluie et du beau temps. ça marche aussi. tu ris doucement avec elle, parce que, clairement, ça marcherait aussi, tellement c'est con. et pour répondre à ta question, j'suis presque certaine que nous sommes allés dans la même crèche. tu hoches la tête en silence. désolé. j'ai pas vraiment l'habitude du silence. t'sais, le genre de famille ou ça braille sans cesse. tu ris presque nerveusement, glissant une main dans ta nuque. tu n'aimes pas le silence, habité aux cris de tes sœurs qui se disputent, aux rires de ton frère ou tes parents. et quand t'es seul chez-toi, il y a constamment de la musique qui comble le silence. le serveur arrive rapidement et dépose vos boissons. vous trinquez et tu portes ta boisson à tes lèvres. sinon combien de fois tu viens ici ? j't'avais jamais vu avant et la ville n'est pas non plus très grande. tu hausses vaguement les épaules. pas si souvent que ça en réalité. je passe plus de temps au café. tu avoues en riant doucement. je te propose de jouer à un jeu. je n'ai jamais jamais. je ne sais pas si tu connais. tu laisses un sourire espiègle ses dessiner sur tes lèvres. évidemment que je connais. mais c'est plus drôle avec des shots de vodka. tu glousses presque, buvant une petite gorgée de bière. tu veux commencer ? tu proposes en souriant. t'es pas le meilleur pour trouver les bonnes questions à poser. et puis comme on le dit si bien, les dames d'abords.

c'était amusant de voir elie presque inconfortable. il semblait avoir perdu de sa prestance depuis la boulangerie. biddie avait l'impression qu'il était mal à l'aise à ses cotés. ce n'était pas nouveau pour elle. tout le monde l'était. elle avait l'habitude. elle soupire, commençant à mordiller l'intérieur de sa joue. garder un visage calme et serein lui demandait bien des efforts, elle qui aimait tant lancer des regards noirs à tout le monde. désolé. j'ai pas vraiment l'habitude du silence. t'sais, le genre de famille ou ça braille sans cesse. elle lui offre un petit sourire sincère. compatissante. mais biddie ne pouvait comprendre le jeune homme, juste imaginer. dans une famille aussi pratiquante que la sienne, les enfants étaient interdit de parler à table. dès leur plus jeune âge, et encore maintenant alors qu'ils étaient adultes. alors le silence faisait partie de sa vie. la suivait comme une ombre. et puis, elle n'avait pas non plus beaucoup de monde à qui parler. âme solitaire. j'prends note, si jamais un jour je souhaite te rendre inconfortable, il me suffira de me taire et de ne rien te dire. elle conservait cette information dans le coin de sa tête ne sachant quoi en faire. mais le voir aussi nerveux était presque un délice pour la jeune mcfly, qui se nourrissait de l'embarra et de la misère des autres. pas si souvent que ça en réalité. je passe plus de temps au café. elle grimace légèrement en entendant le mot café. c'est qu'elle évitait d'y foutre les pieds. ça appartenait aux arundell, et plutôt crever la main sur le coeur que d'y retourner. clary était sa pire ennemie. point. je ne sais pas comment tu fais, c'est pourri comme endroit. ok son jugement était tout de même biaisé à cause d'une certaine rancoeur. mais au moins le sentiment était réciproque. évidemment que je connais. mais c'est plus drôle avec des shots de vodka. elle lui lance un sourire mauvais. si tu tiens à ce qu'il y a de la vodka je t'en prie n'hésite pas. j'ai la flemme de bouger. en réalité cela allait mettre un peu de piquant à tout ça. même si biddie allait devoir faire attention à sa consommation. gerber devant un mec n'était pas très sexy. ni glamour. ni rien du tout. et en plus ça pue grave. elle allait commencer par du facile, histoire de s'échauffer un petit peu. as-tu déjà couché avec quelqu'un de plus vieux que toi? qu'elle lui demande d'un sourire malicieux, alors que c'était forcément le cas puisque biddie avait vingt quatre ans. et que lui avait presque un visage de bébé à coté.

la journée prend une tournure plutôt étonnante. tu ne pensais pas terminer au bar en compagnie de la fille avec qui tu as passé la nuit l'autre fois. non. et encore moins après t'es fait insulté de petite bite ou d'autre trucs dans le genre. mais bon. qui peut prévoir ce que la vie nous réserve ? surement pas toi. et tu ne pensais vraiment pas être la à confier deux trois trucs, comme le fait que tu viens d'une famille nombreuse. enfin bref. j'prends note, si jamais un jour, je souhaite te rendre inconfortable, il me suffira de me taire et de ne rien te dire. tu ris doucement, haussant les épaules alors que tu passes une main sur ton visage et dans tes cheveux. c'est vrai que tu te retrouverais rapidement dans l'embarras avant de, sans doute, t'acclimater au silence. après tout, il peut parfois être reposant. tu avoues sans mal passer plus de temps au café qu'au bar. je ne sais pas comment tu fais, c'est pourri comme endroit. tu te mords l'intérieur de la joue. c'est pas la même ambiance. tu murmures simplement, te mordant la lèvre un court instant alors que biddie te proposer un jeu d'alcool. t'y as déjà joué avec des potes pendant une soirée, et en général, vous finissiez tous pas mal bourrés. si tu tiens à ce qu'il y a de la vodka je t'en prie n'hésite pas. j'ai la flemme de bouger. tu hausses les épaules, lui proposant plutôt de commencer le jeu. t'as pas envie de bouger, en faite. tu retiens un soupir. as-tu déjà couché avec quelqu'un de plus vieux que toi ? un sourire se dessine sur tes lèvres, tu lèves les yeux au ciel et tu bois une gorgée de bière. nah, mais c'était facile ça. t'es plus âgée que moi, je suis presque sûr. et puis quand bien même, elle n'est pas la première. tu retiens un léger rire. tu fronces un peu les sourcils pour essayer de trouver une question à lui poser. tu veux commencer doucement, tout comme elle. est ce que t'as déjà couchée deux fois avec le même homme ? tu arques un sourcil, te mordant la lèvre. t'es vraiment curieux de savoir, en réalité. tu retiens un soupir, faisant tourner ton verre dans ta main.

ce début de relation semblait être de véritable montagne russe. une fois en haut. une fois en bas. prenant des tournants super vite. coucher avec. se barrer. s'engueuler. s'insulter. s'excuser. boire pour oublier. biddie se disait que ça pourrait être pire. que le mec en question pourrait être bien plus moche, ou genre avoir un oeil de verre. finalement, elle ne s'en était pas trop bien sortie. même si au début tout avait semblé mal barré. c'est pas la même ambiance.  ça c'était plus qu'évident. biddie et ce café. berk. ça n'arriverait jamais. à moins que les arundell quitte pour toujours la ville. mais là elle pouvait rêver. et puisqu'ils semblaient aussi gênés l'un que l'autre. à parler du bon temps et des même merdes dans ce genre. la jeune mcfly proposa un jeu d'alcool. parce qu'il n'y avait que cela qui comptait dans la vie. l'alcool. elle emmerdait l'amour. la paix. tout ce qu'elle voulait c'était ce liquide des dieux. même si elle avait du mal à le supporter. nah, mais c'était facile ça. t'es plus âgée que moi, je suis presque sûr. oh non qu'est ce qui m'a trahi? mes cheveux blancs ou mes rides? qu'elle articula avec un certain sarcasme, mais pour une fois avec humour. alors qu'elle observait machiavéliquement, elie boire dans son verre. elle ne savait pas si elle avait couché avec des mecs plus vieux, elle n'avait pas tout le temps pensé à leur demander leur carte d'identité. ils étaient un peu occupé à faire autre chose. est ce que t'as déjà couchée deux fois avec le même homme ? très bonne question. elle fronça les sourcils, se plongeant dans une grande réflexion. biddie n'avait jamais vraiment eue de copains. elle était bien trop imparfaite pour les hommes. peu la supportait plus d'une soirée. mais elle avait eu des coups d'un soir. ceux qui la jette comme une ordure juste après. ce genre de comportement dont elle s'était habituée. je ne crois pas. non. le faire plus de deux fois c'était comme s'attacher. et puis les mecs en question ne voulaient pas jouer avec un jouet qu'ils avaient déjà utilisés. elle soupira, buvant à son tour une petite gorgée. préférant ne pas trop s'attarder sur elle, elle demanda. est ce que t'as déjà piqué du fric de tes parents dans leur dos? biddie avait déjà piqué du fric à beaucoup de monde, mais jamais ses parents.